LES ARTS DE LA
GUERRE PSYCHOLOGIQUE



Tout ceux qui critique confrontation en disant que ce n'est qu'un jeu de chance, à peine plus stratégique que le 421, je n'ai qu'une seule chose à vous dire : VOUS AVEZ TORT ! Confrontation, ca se joue aussi dans la tête, et surtout dans la tête de votre adversaire. Ca s'appelle la guerre psychologique, c'est à dire une prise d'avantage vis à vis de l'adversaire, sans passer par la table de jeu. Le principe est de réussir à, psychologiquement, gagner la bataille avant même qu'elle soit jouée.
Impossible vous dites ? absolument pas, comme je l'explique dans le texte suivant. Faites gaffe, ca pique un peu aux yeux :


IMPRESSIONNER L'ADVERSAIRE :
Avant même le début de la bataille, instaurez un esprit de comparaison : jetez vous sur ses figurines tout en exhibant les vôtres :

- Si vous peignez mieux que votre adversaire, prenez un air patriarcal : "mouais… t'as fait des progrès, mais moi j'aurai pas fait ca comme ca…". Votre adversaire sera alors plein d'admiration pour votre splendide armée.

- Si vous peignez moins bien, dites exactement la même chose. Votre adversaire sera encore plus excédé de se faire donner des conseil par un gars qui a deux mains gauches ! (c'est insupportable, croyez moi).


GONFLER LES FORCES :
Dévoilez votre armée peu à peu à votre adversaire. Exhibez vos cartes une par une en criant "TADAAAA ! J'ai pris un crapaud de combaaaaaaat, ca te la coupe hein ?", comparez chacune de vos carte avec les maraudeurs gob (ou autre troupe de merde) de votre adversaire. Il aura alors l'impression d'être beaucoup moins puissant que vous.

Puis disposez amoureusement vos petits modèles sur la table. C'est un moment important. Veillez à espacer toutes vos figurines de 5 cm, ni plus, ni moins. Votre armée semblera innombrable, et celle de votre adversaire ridicule.


DECIMER LES TROUPES ADVERSE :
A ne pas faire si votre adversaire est plus costaud que vous !

Approchez vos de l'armée adverse. Vous vous serez préalablement habillé d'un grand manteau à manches larges, qui embarquera toujours au moins une figurine et la fera irrémédiablement tomber hors de la table.

Vous vous saisirez de la troupe la plus fragile de votre adversaire (les centaures squelettes sont ce qui peu vous arriver de mieux). Vous admirerez la peinture de cette figurine et la passerez a votre petit frère / grand père/ copine maladroite / hamster apprivoisé afin qu'il en admire lui aussi la peinture. A coup sûr, la figurine va se décoller, ruinant la bonne humeur de votre adversaire qui en a marre…

(si vous jouez contre un joueur nain, vu que les figurines sont massives et solide, privilégiez la tactique dites de "la cuvette des wc"…c'est encore plus tordant !).


ASSURER VOS ARRIERES :
On ne sait jamais, la défaite ca peut arriver à tout le monde. Aussi, il faut prévoire le coup, afin de sauver la face. Assurez vous pour avoir un ou deux points de moins que votre adversaire, et murmurez "ouais. . .j'ai moins de point que toi. . . ca va pas être facile de gagner !", puis regardez le champ de bataille avec l'œil du stratège, et dites "Là c'est sûr, je vais perdre… statistiquement, tu vas 80 % des chances de gagner : si tu perd, t'es une vraie merde !". Votre adversaire sera tellement stressé, qu'il ne pourra rien faire pour éviter l'humiliation.


PINAILLER :
La règle est votre allié principale ! Chaque fois que votre adversaire déclare une charge, mesurez consciencieusement, marmonnez bien fort "Il manque trois millimètres… dommaaaaage". Quand votre adversaire aura gueulé un bon coup, dites avec une moue blasée "bon allez, je suis sympa, je te l'accorde". Ca vous servira plus tard (si vous faites vous aussi une charge trop coute), et de plus, ca vous propulse dans le rôle d'arbitre de la partie (c'est vous qui décidez si ca passe ou pas).

De plus, contestez tout ce qu'avance votre adversaire, tenant absolument à vérifier chaque règle dans le livret confrontation (bien sûr vous le feuilletterez pendant une plombe en poussant des profonds soupirs).


DECONCENTREZ L'ADVERSAIRE :
Chaque fois que votre adversaire semble réfléchir, profitez en ! C'est le moment de prendre l'avantage ! Montez la musique en chantant super faux, lâchez un rot sonore, renversez un verre, ou bien noyez le sous un flot de conversation inintéressante sur la reproduction des blattes en milieux urbain, ou sur le dernier discours de François Bayrou.


AGACER L'ADVERSAIRE :
Quant à vous, bougez chaque figurine avec l'air triomphant du joueur d'échec qui s'apprête à crier "échec et mat". Chacune de vos charge doit s'accompagner d'un "Waaaaaaarg ! " difficile à supporter. Entraînez vous a exploser de rire, et faites le à chaque fois que votre adversaire loupe un jet de dé, tout en mimant une grotesque danse du ventre. Ca agace, je vous le promet…


ACCUSER L'ADVERSAIRE DE TRICHER :
Idéal pour se donner bonne conscience. Vous savez tous très bien que dans Confrontation, il y a souvent confusion dans les pions de blessures ou les gemmes. Attendez le moment propice (généralement le moment où l'adversaire se concentre) puis levez vous en gueulant "waaaa, ton maraudeur il était en critique, j'm'en souviens ! Sale tricheuuuuur, c'est pas marrant de jouer avec un gars qui joue que pour gagner !!!". Demandez des excuses, puis recomptez minutieusement l'armée adverse. Votre adversaire sera très gêné, et donc beaucoup moins attentif.


ALLER CHIER :
C'est vrai, ca paraît rien comme ca, mais s'enfermer pendant des heures dans les chiottes au beau milieu d'une confrontation, ca vrille les nerfs de votre adversaire. Bien sûr, en sortant, vérifiez tous les pions de blessure (des fois que votre adversaire aurait encore voulu tricher), puis recomptez une fois de plus l'armée de votre adversaire (juste pour la routine).


UTILISEZ VOS ELEMENTS EXTERIEURS :
Exemple : profitez que votre adversaire soit en train de gagner pour ramener votre sœur(ou votre copine) qui est vachement bonne, mais qui méprise les joueurs de wargame. Votre adversaire fera le gars détaché (genre "moi je joue pour passer le temps, être avec ses potes, gagner ou perdre, j'm'en fous, la preuve, je charge Killyox avec Méliador). Votre adversaire va perdre, et il sera heureux de perdre !


CONCLUEZ LA PARTIE :
Si vous gagnez, hurlez de joie en sautant partout, balancez un max de vannes à votre adversaire. Glorifiez votre armée, votre génie stratégique, les sites Internet qui vous ont permis de gagner (merci gobland), votre philosophie du wargame, et plein de truc qui n'ont rien à voir.


Si vous perdez, ne laissez pas votre adversaire souffler : lancez vous dans une immense explication stratégique qui prouve que vous ne pouviez pas gagner (tous les bons décors étaient du coté de l'adversaire, votre armée est nulle, l'adversaire avait pris que des hold up). Puis maudissez votre malchance, ou la chance de votre adversaire. Rappelez vous la règle d'or : la défaite, c'est toujours la faute de quelqu'un, mais c'est jamais la vôtre".


Et voilà ! Si vous suivez à la règle ces conseils, vous verrez la liste de vous victoires augmenter rapidement… et la liste de vos adversaires diminuer tout aussi rapidement, ainsi que celle de vos amis.
Donc, si vous avez eu la bêtise de prendre ces conseils au pieds de la lettre, et de les appliquer, ben je peux plus rien faire pour vous, va falloir vous refaire des amis !
Ah si ! Je peux vous envoyer rendre visite à Princess ork de chez toonu en face, son dernier coup de gueule semble prouver qu'il adore les joueurs dans votre genre, et qu'il a une solution pratique très rodée pour vous remettre dans le droit chemin. (Qui a dit "a coup de poings ?").



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