LES HISTOIRES D'AARKLASH


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FALION


URLAND flatta l'encolure de son fidèle destrier, sous un vent violent il contempla avec grande sévérité le paysage désolé qui s'offrait devant ses yeux. Les steppes glacées du nord d'ALAHAN semblaient déserte, pourtant du haut de la colline, il présentait un danger planer sur son escouade.
D'un signe de la main il fit avancer ses cent guerriers comme un seul homme, en direction de la dernière citée YLLIARS, dont les murs de glace apparaissaient enfin.
- Ô grand général, nos soldats sont fatigués par cette marche, çà fait deux jours qu'ils ne se sont pas arrêté. De plus pour couronner le tout deux de nos éclaireurs ne sont pas revenus faire leur rapport. Avança un capitaine trottant au côté de son supérieur.
- Depuis combien de temps sont ils partis? lui répondit le grand homme sans se retourner.
- Cela dois faire environ deux bonnes heures! Continua son capitaine.
- En effet cela est fâcheux. ...Envois en un autre, mais prévient le de faire très attention à l'environnement ambiant. Pour ce qui est de nos hommes ils se reposerons dès notre arrivé à TYCHO est ce bien clair.
- Oui seigneur!
Le capitaine allait repartir accomplir sa tache lorsqu'il fut stoppé par son chef d'un mot.
- Capitaine allez voir qui est cet individu qui marche seul dans ce désert glacé et faite moi un rapport dès votre retour.
- Bien seigneur!
Le grand général leva une nouvelle fois le poing et tous ses guerriers stoppèrent leur marche.

- FALION..... Murmura une voix douce.
- Qui m'appelle?
- n'ai crainte chevalier d'ALAHAN.... continua la voix.
Il ne voyait que du noir pourtant il croyait avoir ouvert les yeux. Puis soudain il vit une vive lumière en face de lui. Flottant dans ce néant le capitaine des gardes royaux se sentit subitement aspiré. Ne comprenant pas ce qui lui arrivait il essaya par tous les moyens de se sortir de cet enfer, mais sans succès.
La douce voix recommença à lui parler.
- FALION calme toi! Sais-tu pourquoi tu es ici? Questionna t'elle.
- Que je me calme! S’énerva le guerrier en se débattant dans une lumière vive et aveuglante.
En l'espace d'une seconde le garde se retrouva libre de tout mouvement.
- Qu'est ce que!
Une charmante créature féminine au visage bienveillant et aux traits délicats apparue devant le colosse totalement subjugué par une telle beauté.
- N'ai crainte noble chevalier tu es ici en ma demeure. Continua t'elle à l'apaiser.
- Qui êtes vous? demanda t'il étrangement calme.
- On m'appelle AZËL, déesse de la mort et du temps.
En entendant ce nom le grand garde royal s'inclina en rougissant de honte.
- Pardonnez mon outrageante question ma déesse, je ne suis pas digne de vous regarder. S'excusa le mortel.
Elle lâcha un large sourire.
- Relève toi noble guerrier, LAHN et moi même nous avons à te confier une quête.
- Quelle est t'elle? et je l'accomplirai.
- Trouve la jeune fille qui vivait avec les Wolfens et protège la jusqu'a ton dernier souffle, tu devrais la trouver sur le chemin qui part de la baronnie maudite d'ACHERON, hâte toi le temps t'es compté.

Dans un mouvement vif le jeune homme se redressa dans sa couche, trempé de sueur.
Il ne réalisa pas tout à fait ce qui venait de lui arriver, cependant les instructions des dieux de la lumière étaient très claires. N’attendant plus longtemps il s'équipa et réveilla sa suivante discrètement. Il prépara deux chevaux et attendit sa compagne de route.
- Sir FALION, mais que faite vous? le surpris GABRIEL.
- Je dois partir sur-le-champ, une autre mission vient de m'être confié. Prévenez votre seigneur COVIAN, dame LAUREENA et moi même partons pour deux jours. Nous devrions êtres de retour sous peu terminer ce qu'on a commencé.
- Bien seigneur FALION, je lui dirais.
il monta sur la selle dès que son accompagnatrice fut arrivé et tous deux partir au galop dans une direction inconnue.

La première journée s'acheva enfin sous une pluie battante. La LIONNE ROUSSE n'avait cessez de lui poser des questions toute la journée depuis leur départ précipité, mais celui-ci n'avait jamais le temps de lui répondre.
Arrivé en haut d'un défilé le capitaine des gardes royaux s'arrêta net et descendit de son destrier.
- vas tu enfin me dire ce que tu fais?
le jeune ALAHANAIS je signifia de se taire et l'invita à se rapprocher.
- Là, c'est pour cela que je suis parti! Expliqua FALION à voix basse.
LA LIONNE regarda en bas du défilé et vit un groupe de cinq créatures trépassées poursuivre un cheval. Sur celui-ci se trouvait la jeune keltoise.
Avec à leur tête un spectre de couleur rouge.
- Passons par là, nous allons leur couper le chemin.
D'un signe de la tête l'héroïne du royaume du lion acquiesça son idée.
La troupe funeste ne s'attendirent pas à l'attaque des deux guerriers du royaume d'ALAHAN et furent très vite dépassé par les événements. A grand coup d'hallebarde le colossale humain trancha et démembra quatre créatures maudites, tandis ce que la LIONNE leur préféra le spectre abasourdit par le toupé proféré des deux humains.
- Je vais lire dans tes entrailles créature de chaires. Menaça hargneux Nergal
- Et moi je vais te purifier, ignoble immondice! Brailla la jeune femme.
Leur combat dura très longtemps. LAUREENA fut blessé à de nombreux endroits pourtant sa volonté de fer ne flaiblissée à aucun moment. Elle continuait à le frapper sans relâche. La forme éthérée commença à douter face à cette chétive humaine qui lui résistait. Il douta tant et si bien qu'il fit une erreur mortel et succomba sous son dernier coup, la lame sacrée de la LIONNE brilla soudainement d'une lumière pure et trancha de part en part le corps transparent de l'horreur infernale. Dans un crie strident la créature de l'ombre s'évapora en fumée. La jeune femme d'ALAHAN exténué s'écroula inconsciente sur la terre rocailleuse du défilé.
FALION se porta à son aide et la retourna délicatement. Il essuya le sang lui maculant son visage et lui fit les premiers soins en lui souriant d'une fierté naissante.
Le garde souleva son accompagnatrice avec douceur et l'adossa près d'une falaise. Il alla ensuite vers la keltoise qui revenait au galop vers lui.
- je vous en prie aidez moi. Mon frère est tombé un peu plus en amont, s'il vous plaie portez lui assistance.
Le garde tourna son regard vers la direction que montrait la jeune fille et lui ordonna de rester près de son amie blessée.
Il monta sur son destrier avec rapidité et partit chercher le sois disant frère.
Il chevaucha pendant une dizaine de minutes et retrouva le pauvre allongé sur le bord du chemin. Regardant aux alentours il mis pieds à terre et ramassa le guerrier évanouit. Il l’installa ensuite sur son cheval et repartit aussi vite qu’il le pu vers les deux femmes.

Un éclaireur elfe revint à son campement, avec la nouvelle du retour des deux ALAHANAIS, ainsi que de SALIA et son frère. Le commandeur griffon sortit de sa tente de fortune avec empressement et vint à la rencontre. GABRIEL à ces côtés, ils s'arrêtèrent devant l'entrée de la forêt.


LE GOB DE GOBLAND


- La keltoise . . .vivante ?
Radium avait tressailli. Il ne comprenait toujours pas ce que voulait réellement faire Achéron. Lorsque le spectre était venu le chercher à Stilus, il était persuadé que la fianna serait tuée dés son arrivée dans la baronnie maudite. Mais là, au moment où il essayait de se faire oublier afin de pouvoir comprendre, il venait de voir la fianna s'échapper, suivie d'un guerrier humain en armure bleu, lequel avait été grièvement blessé.
Donc la jeune fille n'avait pas été tuée. Nightmare ne lui avait donc pas tout dit.
Le général mutant comprit alors que s'il restait plus longtemps chez les morts vivants, on finirait un jour ou l'autre par décréter qu'il était devenu inutile, et on lez tuerait sans autre forme de procès. Sans vraiment réfléchir à ce qu'il faisait, il courut dans la direction qu'avait pris la jeune fille, ainsi que ses poursuivants. Dans l'espoir de trouver une réponse à ses questions.

Nirhüne était revenu au campement de la troupe de peaux verte. Les orques faisait un bruit sourd qui pouvait s'entendre de loin. A l'oreille, le sous chef des gobelins pensaient qu'ils étaient en train de se battre entre eux. Il marmonna.
- Maudit soient les dirz et leurs expérience ! voilà ce qu'ils ont fait de nos ambassadeurs ! des bourrins attardés !
Puis il remarqua le gob de gobland, assis sur une pierre, silencieux, dissimulé dans sa presque totalité par l'obscurité nocturne. Jamais Nirhüne ne l'avait vu dormir. Il semblait méditer, un peu comme le faisait les elfes dans les anciennes légendes.
- Chef, je r'viens du village ! Y a eu une baston là bas, tout le monde est mort, et les survivants sont partis chercher des elfes, pour avoir un coup de main.
- Bien. Je pense qu'on a plus rien à faire dans le coin. Va falloir réfléchir. . .et vite.

C'est à ce moment là que la chose arriva. Très sombre, sinistre, passant devant la lune avant de se poser près des deux gobs. C'était un ange morbide. Les deux gobs se regardèrent.
- Regarde chef, il a un message.
Le gob de gobland s'empara prudemment du message et le lu. Il avait été écrit par Nightmare, disait que la fianna s'était évadé, et qu'il fallait qu'il envoie les orques l'intercepter. Prenant une plume, le gob de gobland répondit en s'appliquant :
"seigneur,
Il me semble que si la keltoisr rejoint les alahan et griffons, ils voudront probablement rejoindre les wolfens. Aussi, je vais séparer ma troupe, en en envoyant une partie cherche la fianna, et l'autre, se placer à un point stratégique entre la position des griffons (ou de ce qu'il en reste) et celle présumée des wolfens. Comme ça, je serai sûr de ne pas les louper.
Je reste en attendant votre dévoué vassal"
Puis il remit le message à l'ange morbide, qui s'envola. Nirhüne interrogea :
- Alors nous allons vraiment servir les morts vivants ?
- Il ne faut pas faire de bétise. . . nous servons à priori les même intérêts. Il s'agit surtout de défendre nos arrières. De plus, Nightmare ignore que nous possédons aussi une petite armée de gob, il pense qu'il n'y a avec nous que les orques de Vorak. Donc nous avons un avantage.
- On pars quand ?
- Maintenant. Va voir l'humaine, elle semble avoir beaucoup d'influence sur Vorak, nous foutons le camps.

Radium se trouva soudain encerclé. Autour de lui, cinq loups grognant, visiblement trop affamés pour être répugnés par l'adn modifiée du mutants. Saisissant ses six épieux à sanglier, le général se jeta sur les bêtes sauvages, les entrainant dans une danse morbide, mêlée de cris et de sang, d'où ne ressortirait qu'une seule chose : la mort. Leur mort.
Au bout de quelques minutes, Radium était victorieux, couvert de sang de loup, triomphant. Sans perdre un instant, il courut à travers la plaine pour finalement trouver un corps, allongé par terre. Probablement mort. C'était le guerrier en armure bleue qui avait sauvé la fille. Radium s'approcha prudemment, puis se pencha sur le corps : l'humain n'était pas mort, mais il était mal en point. Le mutant l'attrapa par les épaules : s'il interrogeait l'humain il en apprendrait peut être plus. De l'un de ses nombreux bras, il allongea une baffe à l'humain, histoire de lui remettre les idées en place. Le guerrier bredouilla quelque chose que Radium ne compris d'abord pas.
"je suis ton frère"
Le mutant haussa un sourcil, puis eu un sourire gêné :
- euh nan, désolé mais honnêtement j'crois pas.
L'humain replongea dans l'inconscience. Radium leva à nouveau le bras, puis suspendit son geste. Il entendait le galop d'un cheval.
De ses jambes musclées, il se propulsa à couvert. C'était un destrier d'alahan. Il était monté par un humain d'une taille et d'une force peu commune. Le destrier s'arrêta, le colosse mis pieds à terre et ramassa le guerrier évanouit. Il l’installa ensuite sur son cheval et repartit aussi vite qu’il le pu. Radium, de plus en plus étonné, continua sa filature.
C'est alors qu'il sentit quelque chose de bizarre. L'un de ses 30 doigts semblait pulser d'une étrange façon.
"l'anneau du gob de gobland !"
Radium comprit alors que son compagnon d'arme avait quitté la forêt, et était parti vers la baronnie maudite. . .


DI STEPHANO


Depuis maintenant une vingtaines de minutes Dolann regardé le balais qui s’effectué devant lui. En premier lieu il avait put voire passer devant lui a bride abattu deux cavalier poursuivis par un groupe de spectre, c’étaient la fianna que tout le monde recherché et le guerrier en armure qui se trouvais dans le camps il y a peu encor, ce dernier souffla quelque mots a sa compagne avant de vider ces étriers et de sombrer dans l’inconscience. Les spectres ne s’intéressèrent guerre au guerrier et continuèrent à pister la jeune femme. Quelque minute plus tard Dolann vit sortire du sous-bois un gobelin énorme et difforme, sans doute un mutant songea t’il. Le monstre se dirigea vers le guerrier qui semblait assoupi et commença à le remuer et le secouer dans tout les sens. Dolann rampât discrètement vers la créature en prenant soin de resté au couvert des arbres, soudain un cavalier arriva rapidement au galops ce qui fit fuir de façon pittoresque le gobelin. C’était sir Falion le brave garde du corps du commandeur Covian, le soldat descendit de sa monture et déposa le guerrier en armure sur son cheval puis il reparti au triple-galop. Dolann aurait put interpellé le cavalier et revenir auprès de son supérieur mais il n’avait pas encor racheté son honneur et il préféré couvrir les arrières de Falion et empêcher le général gob de tenter quoique ce soit. Une fois les événement passé le courageux gobelin sortit de la forêt grimpé sur sa monture, qui n’était autre qu’un gros rat tout aussi difforme que son maître ! La créature prit la direction opposée de sir Falion et se dirigea vers ce qui ressemblé a une forteresse, Dolann décida de suivre le mutant et d’en découvrire plus.
Covian et la troupe d’elfes avaient campaient à l’entré de la forêt, ils s’étaient levés au petit matin et s’apprêté a partir, Falion et la Lionne étaient revenu dans la nuits accompagné de la fianna et du guerrier en armure bleu. Il venait de se lever et comme les autres faisaient les préparatif du départ. Soudain un horrible cri retentit dans la brume matinale, c’était une troupe d’ange maléfique d’achéron. A leurs tête il y avait l’un des plus belle être de la création, ange démoniaque à la peau bleu sombre. Le camps fut mis en état d’alerte, un court dialogue fut effectué entre les différent protagonistes des deux camps mes l’issue était écrite, l’affrontement était inévitable.
La créature du nom d’Astaféros engagea avec sa garde Covian et sir Falion, pendant que le reste de la troupe démoniaque s’en prenait aux elfes et aux autres membres de l’escorte de Covian. Falion laissa a l’inquisiteur le seigneur démoniaque et chargea les deux anges qui accompagnaient Astaféros, ce n’était pas une dur épreuve pour lui, la veille même il avait terrassé quatre spectre. Covian tendit sa main ganté vers l’ange déchu et murmura une invocation et de suite la créature s’enflamma.
- Soit punit pour tes pêchés ! Créature contre nature !
Toujours en flamme l’ange laissa échapper un rire qui en disait long.
- Certes mes pêchés sont lourds, mais ce n’est pas comme cela que tu me vaincra… si tu peux me vaincre !
- Par Merin ! Je jure devant tout ce qui m’est chère qui tu va périre !
Sur ceux sa lame s’embrasa et l’inquisiteur chargea l’ange qui esquiva gracieusement. Le déchu porta un coup au défenseur de la foie qu’il para mais pas sans difficulté, comment un être qui semblait aussi beau et fragile pouvait être aussi puissant. L’inquisiteur en avait la main engourdi. Pendant ce temps Falion se battait bravement contre les deux ténébreux, d’un revers de sa hallebarde il terrassa le plus téméraire tout en tenant a distance le deuxième.
Dans le camps c’était la panique totale, les anges avait pris au dépourvu les elfes dans leurs préparatifs. Le combats était inégale, les elfes tombaient comme des mouches, seul au milieu de ce carnage Gabriel abattait un à un ces adversaires. Il s’arrêta un instant pour se rendre compte de la situation lorsque un créature le pris en lâche. L’ange morts-vivant le fit chuter et se préparait à donner le coups de grâce. Gabriel vit sa vie défiler devant ces yeux, mais au moment ou l’être frappa il fut pris de convulsion et une lame lui traversa le corps au niveau de l’abdomen. La créature s’écroula et derrière se tenait fièrement la Lionne rousse.
- Alors très chère, c’est la deuxième fois que je vous sauve la vie !
- C’est vrai, deux fois déjà !
- Vous m’étés redevable.
A ces mots Gabriel se releva et ne put s’empêcher de l’embrasser fougueusement sur les deux joue. La Lionne rougie.
- Calmez vos ardeurs soldats !
- Bien madame !
Et les deux héros se jetèrent dans la bataille. Adméos aussi avait pris part aux combats malgré sa blessure, soutenu par sa sœur il faisaient grand ravage.
Au cœur de la mêlée les deux commandant s’affrontés. L’ange était nettement plus puissant que Covian, qui semblait en mauvaise posture, du sang coulait de ses nombreuses blessures. Le sang qui coulait des blessures faites par la lame maudites ne coagulait pas et l’inquisiteur semblait n’avoir plus aucune chance de remporter la victoire. Une corne de guerre retentit, Covian n’en croyait pas ses oreille ni même ses yeux , c’était une nué d’elfes qui surgissaient des bois. En quelque second les anges furent mis en déroute. Astaferos était abasourdi, Covian profita de ce moment d’égarement pour appelé la puissance de Merin et incanté une justice divine. L’ange fut élevé dans les airs contre sa volonté, il fut cogné contre le sol comme si une main invisible l’avait enserré. Après quelque seconde l’ange était bien amoché, voyant que le combat était perdu il prit son envole et se dirigea vers les terres de son maître pour y prendre repos.
Le camps étant éloigné de tout dangers, Covian choisi ce moment pour s’écrouler inerte.


FALION


GABRIEL se portat immédiatement au chevet de son seigneur et inspecta rapidement la gravité de ses blessures. FALION était à genou et reprenait un second souffle en se tenant à son immense hallebarde sacrée, il tourna sa tête en direction de SALIA puis sur le commandeur griffon. Voyant la jeune keltoise en parfaite forme physique, il se releva avec difficulté et marcha vers COVIAN.
- Comment vat il ? demanda la garde en dessus de l'épaule de l'autre inquisiteur.
- Il respire encore, mais à l'air d'être sérieusement touché. J'essaye d'arrêter les saignements mais c'est inutile, elles ne cessent de couler. Je ne sais plus quoi faire,... que MERIN lui vienne en aide.
La jeune fianna s'approcha du corps inerte du griffon en soutenant son frère par les épaules. Celui-ci lui glissa quelques mots à son oreille et lui fit signe de la tête.
SALIA se pencha à son tour sur COVIAN et s'agenouilla à son côté. Elle plaça ensuite ses mains à quelques pouces du corps meurtri.
Sous les yeux effarés des témoins présents une douce lumière s'échappa de ses doigts et enveloppa l'homme blessé.
Toutes les blessures se refermèrent en quelques secondes, ne laissant plus que les larges entailles sur son armure déchiquetée.
- Il a perdu beaucoup trop de sang, je n'ai pu que stopper ses hémorragies. Dit elle avant de tituber épuisé.
FALION la rattrapa dans ses bras et se redressa de toute sa hauteur.
- Dame LAUREENA, j'emmène cette jeune personne dans une tente en attendant qu'elle reprenne des forces. veuillez surveiller les alentours au cas ou ses vermines chaotiques ne reviennent s'attaquer à nous.
- Bien messire, mais ...
Le jeune homme ne prêta pas attention à son début de phrase et s'en alla à la rencontre du contingent DAÏKINESS arrivé en nombre.
Un grand elfe se porta devant lui et remarqua le tatouage la keltoise. Dans sa langue natale il l'appela d'un nom étrange. Tous les elfes présents causèrent subitement en laissant passer le garde royal et la jeune fille évanouit.
Le couple disparut sous les regards interloqués des elfes qui ne cessèrent pas leur commérage pour autant derrière une tente encore en état.
Le jeune capitaine installa délicatement la belle sur une couche, puis grimaça de douleur. Regardant enfin sa blessure sur le coté celle-ci saignait abondamment.
Sous une douleur à la limite du supportable, il retira le plastron de son armure lourde et le laissa tomber sur le sol. FALION comprima ensuite la plaie avec l'une de ses mains, le plus fort qu'il le pu. Debout devant la toile qui servait de porte il ne laissa aucunement échappé un cri, il reprit avec un grand courage la hampe de son arme et resta là, debout à monter la garde.
SALIA reprit connaissance une bonne heure plus tard, elle regarda autour d'elle et vit le colosse humain montant la grade en face de l'entrée de la tente.
Elle se redressa discrètement et se racla la gorge. Ce bruit fit faire volte face le jeune homme d'ALAHAN, il était blanc comme un mort et transpirait à grosse goûte. Pourtant il ne laissa pas échapper la moindre plainte.
- Messire que fais je dans ce lit?
- Vous vous êtes évanouit après avoir guéri le commandeur des griffons, j'ai prit sur moi pour vous emmener ici afin que vous vous reposiez. Répondit il la voix un peu tremblante.
- oh et bien merci messire...
- FALION de FIRAEL, ma dame!
- que vous arrive t-il ? Vous n'allez pas bien ? Remarqua la keltoise en le voyant de plus en plus vaciller.
- ce n'est rien ma dame, juste un peu de fatigue...
le garde royal ne termina pas sa phrase et s'effondra de tous son long par terre.
Affolé la jeune keltoise appela à l'aide.
FALION se réveilla dans une chambre finement décoré. Se redressant rapidement il sentit soudain la blessure sur son côté. Retirant les draps il s'aperçut immédiatement un bandage lui couvrir une bonne partie de son ventre.
Se sentant un peu plus fort il se leva quand même et se mit devant une fenêtre.
- Ou suis je ? marmonna t-il en fixant de ses yeux exorbités des maisons dans les arbres. descendant ensuite son regard vers le bas, il remarqua non sans peur qu'il se trouvait haut dans les cimes des arbres.
- vous voila enfin réveillé sir FALION lança une voix derrière lui.
- Dame LAUREENA ! que .. ou sommes nous ?
- Dans la citée elfiques des DAÏKINESS. répondit elle avec un large sourire.
- Depuis combien de temps suis-je...
- Deux jours! continua l'héroïne d'ALAHAN.
- Habillez vous, nos hôtes nous attendent.
Le garde ne comprit pas l'allusion de sa suivante et se regarda, avec stupeur il se surpris nu comme un vers. Rougissant aussitôt, le jeune homme se dissimula derrière un draps sous le rire bruyant de la LIONNE.
Tous furent attablé sur une grande table en chêne au bout de cette table se trouvait un trône magnifiquement travaillé. Le maitre de maison se leva tout à coup et brandit une coupe en l'honneur de la jeune keltoise. Et tous firent de même par pure étiquette.
- Fêtons notre future victoire face au ténèbre car le jour de la purification vient d'arriver.
- DE quoi parle t-il ? posa en chuchotant le garde à la LIONNE ROUSSE.
- shuut! et écoute. fut son unique réponse.
- Le rituel devra débuter dans une semaine, lors de la monter de la nouvelle lune. Plusieurs émissaires sont partis dans les territoires wolfens afin de leur demander les dolmens, ainsi que leur assistance.
il eu un grand hourra de la part des nobles elfes.
- Mes chères amis; Commandeur COVIAN, inquisiteur GABRIEL, capitaine FALION,et dame LAUREENA, ainsi qu'a tous ceux qui ont permis ce jour au nom du peuple DAÏKINESS, je vous dit merci.
- Et ben voyons! déclara une voix inhumaine.
Les conviés se retournèrent tout à coup et aperçurent l'ange morbide ASTEROFEOS son arme enflammé au poing.
D'un coup violent il trancha le trône en deux et avec une grande rapidité, il fonça vers le garde royal qui se mit devant la jeune SALIA.
- Tu ne l'aura pas créature des abysses. souligna le garde en la protégeant de son corps.
- C'est toi qui m'intéresse, Humain! cracha le chef des anges déchus.
le capitaine ne comprit pas et se retrouva à terre terrassé par un coup de poing à la mâchoire.
La créature des enfers battit des ailes pour empêcher les autres d'approcher puis il saisit le guerrier d'ALAHAN dans ses bras avant de s'enfuir par une des fenêtres ouvertes de la salles sous une stupeur général.


NIGTHMARE


Le démon serra le poing, la fianna c'était échappée. En prime ce traître de Admeos était parvenu à s'enfuir, et il avait senti la mort de Nergal, "les faibles meurent un jour", se dit-il. Fureur et Frenesie étaient très gênés d'avoir déçu leur maître, bien qu'étant autoritaireq et se faisant respecter par les plus faibles, ils n'osaient emmettre aucune fierté à l'égard du Seigneur Damné. Aucun des deux ne tentaient de parler à leur maître, au bout de quelques minutes d'attente, Fureur s'y osa.
- Maître, nous sommes désolé, nous réparerons...
- Silence! Vous avez lamentablement échoué, en plus vous faites parti de mes meilleurs champions, après tout le temps que j'ai passé à faire de vous ce que vous êtes!
- Maître, nous savons la chance que nous avons, nous vous promettons de nous racheter.
Nightmare souleva Fureur du sol, de ses bras puissants.
- Savez vous seulement les conséquences des votre incompétence à tous les deux?
Il lacha le minotaure.
- Bien, disparaissez, si j'ai besoin de vous je vous appelerez.
- Bien maître.
Le démon se dirigea vers les appartements de Feyd Mantis. Celui ci possèdait une bibliothèque pleine de grimoires obscurs, des calices chaotiques, de nombreuses armes magiques ornés les murs.On retrouvait dans la salle plusieurs symboles du Grand Belier. Le démon y pénétra.
Feyd Mantis parla le premier:
- Te voici emmissaire de Belial! Quel a été le choix du maître?
- Il veut que vous eveillions le pouvoir corrompu des dolmens.
- De toutes manières la fianna s'est échapée.
- En effet, que s'est t'il passé? apparement le pouvoir de Salia a commencé à être révèlé!
Aux derniers mots du démon, Mantis se rappela de ses doutes au sujet de la fianna, mais il était bien trop fier pour lui faire des excuses.
- En effet, tu avais raison. Il va falloir tenter de la capturer de nouveau!
- Oui, et jusqu'à présent tu ne m'as pas beaucoup aidé...
Le démon sortit de la pièce, vu l'humiliation de Mantis devant les autres nécromants, ils ferainet tout ce qui est en son pouvoir pour récupérer la fianna.
Nightmare appela ses deux minotaures qui accoururent, puis il ouvrit un portail qui l'ammena dans son antre qui se trouvait à quelques heures des baronnies. Là, Astaferos l'attendait, il tenait dans ses bras un véritable colosse en armure.
- Qui est ce?
- Sir falion de Firael, maître, un autre élu.
- ainsi voici celui qu'Azael avait été chargé de tuer jadis. Il pourrait nous être utile. Emmenez le dans la salle de conjuration, dit il aux minotaures.

Chez les Daïkiness la discorde règnée. Un ange déchu avait osé pénétrer ici. Pire encore il avait capturé un de ceux en qui ils comptaient pour changer la face du monde. Maître des lieux parla:
- L'heure est grave mes amis, nous ne savons pas ce que les créatures de l'obscur compte faire. Ce pauvre champions de la lumière est au prise d'Achéron. Cette attaque n'est rien comparé à ce qui risque d'arriver! Il va falloir se préparer aux armes. Vous pouvez tous rentrer.
A ces mots chacun repartit de sa chambre.
Salia pénètra dans la chambre de son frère.
Celui ci se retourna en entendant les bruits de pas.
- C'est terrible ce qui s'est passé, dit Salia.
- En effet, celui à qui nous devons la vie est à la merci de l'ennemi.
- Dis moi, que s'est t'il passé, il y a des années auparavant, qui a fait toutes ses horreurs, qui est le responsable de tous ces morts? Et que faisais tu avec les morts vivants?
- Je crois que je te dois des explications. Quand j'eus 17 ans, je vis les choses comme je ne l'avais jamais imaginé. Je savais que le dolmen fournissait un pouvoir à mon peuple et je demandais à notre père, le bras droit du chef de le convaincre d'asservir d'autres peuples pour former une armée sufisamment puissante pour partir à la conquête de territoire ennemi. Mais notre père était un pacifique, il ne tuait que pour se défendre, il voulait vivre en paix. Moi au contraire j'étais fougueux et j'aimais me battre. J'insistais sur le fait qu'il devait convaincre le chef de prendre le pouvoir. Il entra dans une colère folle, massacrer les siens, les keltois, jamais. Dans sa rae il me dit qu'il était vraiment déçu, et qu'il ne m'avait pas cru capable de penser de telles choses, que je n'étais pas digne d'être un combattant du dolmen. Ses dernières paroles me blessèrent terriblement. Je sortis de sa hutte, pris mon cheval et partit loin du village. Là j'ai rencontré Astaferos, l'ange noir, il me promit la puissance, en échange je devais servir Achéron, il me promit le liberté, j'acceptais, de plus sa beauté était troublante. Depuis des années je sers Achéron, mais un évènement s'est produit, un des hauts démons ordonna le massacre de notre village, j'étais dans lesrangs, cependant je ne pus lever la main sur mes frères. Cela ne changea rien, le carnage fut total. Les morts vivants n'avaient pas trouvé le dolmen, et pour cause j'avais réussi à prévenir notre père de l'attaque. Durant celle ci J'ai cherché ma famille, notre mère tenait dans ses mains une toute petite fille, c'était toi. Celle ci lacha quelques larmes, je la serrais dans mes bras puis m'enfuit. Je t'ai alors donné au wolfen Karthar. Après la bataille j'étais revenu dans le vilage et je trouvais mon père agonisant, par miracle il n'avait pas été changé en pantin. Il me regarda.
(dans le récit d'Admeos)
- Salia...
- Elle est entre de bonnes mains et le dolmen a été récupéré par les wolfens.
- tu t'es rattrapé, tu as fait ce que tu devais, ta mère s'est aussi battu pour défendre nos terres(il cracha du sang)
- Je sais, elle n'a pas voulu partir à l'abri.
- Fuis mon fils pendant qu'il en est encore temps, le responsable il...va tout...détruire, adieu mon fils.
Sur ces mots notre père s'écroula.
Salia sanglotait, de telles choses n'étaient pas possible.

- C'est alors que je sentis une présence d'un puissance immensse, une entité aux pouvoirs d'un ténèbre absolu, je fus saisis de peur, le haut démon, celui que Astaferos appelé son maître devait être là.
Je ne l'avais jamais vu mais, ce qui m'effrayait encore plus. Je courus à bout de souffle, au loin je vis une forme ailée plonger vers le village, celui ci fut anhilé, il n'en restait que des cendres. Je... c'était la première fois que j'eus si peur, ce cette créature, elle elle...
Admeos perdit conscience.

Falion se réveilla attaché au centre d'un cercle. Autour de lui se trouvait six questeurs et pire que tout Azael.
- Que fais tu ici garce!
- ha ha ha, Falion de Firael, bientôt tu tueras tes amis...


URIAK LE SHAMAN


Cela faisait deux jours que Fassar suivait la piste de la keltoise disparue, et il était certain que les sbires des seigneurs de la morts l'avaient capturée. La lame de givre pulsait régulièrement, comme si elle était animée de la colère d'Yllia et le jeune shaman avait parfois que l'impression que l'arme lui murmurait des encouragements ou le poussait à combattre. Les abords de la forteresse morbide représentait un monde à la frontière de la mort, les oiseux étant remplacés par des anges morbides volant à l'aide de leurs parodies d'ailes. Même la végétation ne semblait pas vivante, et l'épée de givre poussait Fassar à la détruire, appel auquel il resistait grâce à sa force d'esprit, que lui avait inculqué Uriak.
Mais le Wolfen doutait, oui doutait de son maître, car en lui croissait le sentiment perturbant qu'Uriak voulait utiliser les dolmens pour le compte des Wolfens et non pas pour aider les peuples d'Aarklash contre les ténèbres. L'arme elle même n'était-elle pas un moyen de le contrôler, lui qui devait ramener la jeune fille?
Au soir du troisième jour, il vit passer un nuage d'anges morbides accompagnés par un être incarnant la beauté et le mal entremélés, ses yeux rouges ne se portant pas heureusement sur le Wolfen tapi dans les herbes éparses de la contrée. Fassar continua sa progression et parvint enfin près des murailles de ce qui constituait une avancée de la mort sur le monde. Silencieusement, il parvint à entrer, la défense de la forteresse se reposant moins sur ses murs que sur ses terribles occupants.
Guidé à la fois par son instinc, Yllia et l'arme mysterieuse, il parvint vers les geôles d'où des clameurs s'échappaient, le bruit de pas lourds et d'autres plus légers se reverberant sur les murs glauque dont la couleur indeffinissable venait d'une origine à laquelle le shaman ne préférait pas penser."Si je ne peut la faire sortir je dois la tuer", ses parolles résonnaient dans sa t^te répétées à l'envie par l'arme et Fassar en versa des larmes de frustration, c'est ordre contredisait ses pensées profondes et le sentiment d'être un pion dans le jeu d'un autre le rendait malade. Soudain, un groupe de zombies lui tomba dessus, les êtres grotesques se précipitant pour entrâiner le wolfen dans leur condition. Fassar se défendit avec acharnement, mais sans utiliser l'épée dont il avait le sentiment qu'elle aurait pu le contrôler. Mais la loi du nombre commenca à l'empoter, les premiers zombies bléssées par le Wolfen commencèrent à revenir au combat. N'y pouvant plus , il dégaina l'épée de givre qui luit d'une façon malsaine, sa lame noire givrées contrastrant avec les chairs en decomposition de ses adversaires. Il porta plusieurs coup et l'arme semblait se réjouir. A sa stupéfaction les zombies touchés virent leurs chairs cristalliser puis se briser ne laissant d'eux que des bouts de cadavres. Si des sentiùments avaient pu parcourir ses créatires Fassar n'aurait pas été étonné d'y voir une profonde Stupéfaction mélée d'horreur chez ses assailants. Bondissant par dessus la boue noirâtre qui avait été un groupe de zombies, il se précipita plus loin dans les geôles pour finalement entendre une conversation entre des voix nhumaines "chappée, tuez le traître et ramenez-là" Enfuie! Fassar reprit espoir il pourrait éviter d'avoir à faire son devoir , il sortit le plus rapidement posssible, rencontrant un spectre dans un couloir, il lui enfonça l'arme dans le torse et vit le
spectre pousser un cri silencieux alor squ'il devenait un fin nuage de neige, qui s'effritait. Parvenu dehors, Fassar se diriga vers l'endroit où les traces des poursuivants se dirigeaient.

Yllion hurla un ordre et le groupe de guerrier se mit en marche, frustés de ctte attente dans la forteresse banshee. le chef de meute, guidé par sa colère reflechissait à un prochain objectif, le vieux shaman aurait de toute façon besoin de s'expliquer. Le grand groupe de prédateur qui l'accompagnait était animé d'une tension perceptible, la soif du sang se lisait dans les yeux des plus grands chasseurs d'Aarklaash. Parvenu dans son domaine, Yllion rencontra un des suivants d'Uriak et l'apostropha brutalement: "dis moi où se terre ton maître, qui a tenté de m'éloigner! Il va apprendre à ne plus se moquer de moi.
-Je suis là Ô chef de meute impatient, et j'ai des bonnes nouvelles pour toi. Suis moi et je t'en dirait plus." Surpris par l'arrivé d'Uriak Yllion ne sut quoi dirent et après un regard foudroyant aux autres le suivit dans une hutte de grande taille.
"Parle avant que ma patience, faible comme tu me l'a fait remarquer, ne me trahisse.
-Bien, j'ai réuni deux de ces dolmens dont je t'ai parlé tantôt et je pense savoir où se trouve le dernier. Ses artefacts antiques servent à purifier le monde, comprends-tu? Avec eux nous pourrions détruire ceux que tu hais. Mais pour les metre à l'abri, j'ai besoin de ta protection afin de les emmener là où se sera nécessaire.
-Et pourquoi t'obéirais-je? je ne vois où se rait mon avantage. Une fois les Ténébreux repoussés les "civilisés" vont reprendre leur traque contre nous.
-Justement non, si NOUS sommes les seuls à disposer de ce pouvoir il devront se plier à la volontée des fils d'Yllia pour se défendre contre le mal.
-Je vois, une lueur de convoitise naissante apparut dans les yeux d'Yllion, c'est très prometteur. Je suppose que je suis chargé de trouver la dernière pierre?
-Exact, nous iront chez les daîkinees, et nous retrouveront les catalyseurs, hum, ces personnes nécéssaires au rite. Mais je preferait que nos alliés pensent le plus longtemps possible que nous ne sommes pas contre eux, ce qui est a demi vrai de toute façon, car le mal est un ennemi commun."
Plus tard Yllion partit avec sa garde, laissant Uriak et le reste du campement qui représentait un e partie des diverses meutes ralliées à sa bannière afin de garder les dolmens. Uriak déplia une bandelette de murmure "Fassar, tu as trouvé la piste de Salia, c'est bien, mais tu doutes, je le sens. De toute façon tu sais au fond de toi-même qu'une arme comme celle que tu portes, n'est pas malaisée à lier pour un shaman comme moi" L'origine de l'arme de givre permettait effectivement à Uriak de rester en contact avec elle, en effet le shaman n'était pas du genre à se fier au hasard...

Fassar parvint à un défilés où des marques de sang temoignaient d'un combat récent, des marques de fers montrant la présence de plusieurs cavaliers. "Salia n'a pas été recapturée, je le sens et je me dois à présent de la protéger. Toi il est temps que je te cache à nouveau", murmura le Wolfen à l'épée noire qui semblait apaisée après avoir détruit quelques abominations. Bientôt Fassar fut entouré d'elfes, dont les décorations et tatouages rapellèrent ceux de ses frères à Fassar, et l'invitant à les suivre et à rencontrer les hôtes des elfes. fassar fut conduit devant une grande batisse d'où une conversation animée filtrait par les fenêtres et attendit qu'on l'introduise...


LE GOB DE GOBLAND


Les terres devenaient de plus en plus menaçantes. Plus un chant d'oiseaux, plus un rongeur. Juste une odeur vague de pourriture, et un son lancinant dont il était impossible de déterminer la provenance. Même les orques avaient fermés leurs gueules. Le gob de gobland frissonna, les choses devenaient de plus en plus effrayantes, et il s'avérait que tous les peuples d'aarklash avaient de très gros enjeux dans cette histoire. Les prophéties s'étaient avérées justes jusque là, il n'y avait aucune raison pour que cela ne continue pas ainsi.
D'un pas lourd, le chef orque Vorak s'approcha de lui. Il chuchota, comme s'il avait eu peur d'élever trop la voix.
- gob ! Explique moi ! où sont passés la majorité de mes hommes ?
- Je te l'ai déjà expliqué grand Vorak. La majeur parties de nos deux troupes ont été envoyées sur la piste des wolfens. Tôt ou tard, ils finiront bien par être rejoint par Alahan et les griffons, et donc il y aura sûrement une bataille.
- Et nous, on va pas à la baston ?
- Non.
- On va où alors ?
- Prêter serment d'allégeance au chef des morts vivants. Celui que j'ai déjà rencontré. Nous avons un but commun après tout !
C'est alors qu'une voix forte s'éleva sur le bas côté de la route.
"Voyez vous ca ! un serment d'allégeance à Achéron !"
Le gob de gobland sourit.
"Radium. . . Que fais tu dans le coin ?"
Le mutant s'avança plus avant, et se planta fièrement devant l'armée de peaux vertes.
- Salut gob. Je viens t'empêcher de déconner.
- Comment ca ?
- Y a comme un problème avec les morback. Ils ont récupérés la fianna, comme prévu, mais . . .
- Mais ?
- Ils l'ont pas tués. Résultat, elle a finit par réussir à se faire la belle.
- La fianna devait mourir pourtant, c'est une élue ! Elle possède un pouvoir terrible qui pourrait détruire les orques, les mutants, les morts vivants et tout ce qui a été corrompue.
Radium fit la grimace.
- Aïe . . . Si j'avais su, je l'aurai tuée quand je le pouvais encore ! Mais si elle est si importante, les morts vivants auraient du la tuer tout de suite !
- C'est là le problème. Je parierai que les morts vivants ont une autre idée derrière la tête. Mais de toute façon, la fianna doit mourir.

Peu après, les gobelins passèrent le seuil du sombre repaire de Nightmare. Partout autour d'eux, des groupes de pantins morbides et de zombies semblaient se préparer à la bataille. Radium connaissait les lieux, et guidait le gob de gobland, Nirhüne, Vorak et cinq autres gobs jusqu'à ce qu'il pensait être la salle de réception (les rete de la troupe n'avait pas été autorisée à entrer dans la forteresse). Un gigantesque guerrier crâne les laissa entrer après un rapide interrogatoire. Si Nightmare n'avait pas voulu les rencontrer, les peaux vertes auraient tous déjà péri depuis longtemps.

La pièce était totalement vide. Seul une sorte d'autel se trouvait au centre. Le guerrier crane se tourna vers l'autel.
- Maître. Les gobelins et les orques sont arrivés.
Une épaisse fumée verte sortit de l'autel, et la voix de nightmare retentit. Il avait l'air furieux.
- Quelles nouvelles avez vous à m'apporter ?
Le gob de gobland prit la parole.
- J'ai rejoint les orques de Vorak, ils sont une dizaine, bien entrainés.
Le gob de gobland mentait, les orques étaient bien plus nombreux, ce qu'il ne savait pas, c'est que son interlocuteur connaissait aussi la vérité.
- Une dizaine . . .
- Oui. . . une dizaine.
Le gob sentit le pouvoir de nightmare. Celui ci tentait de s'infiltrer dans son esprit. Le gob de gobland dut user de toute sa volonté pour résister à la torture silencieuse que le démon lui infligeait. Les autres peaux vertes ne comprenaient pas ce qui se passait.
Radium, voyant son compagnon vaciller de plus en plus décida d'agir. S'approchant de l'autel, il dit d'une voix forte.
- La fianna s'est échappée maître. Elle à rejoint Alahan. J'peux même vous donner leur position.
Nightmare, surpris par l'intervention, relâcha la pression. Le gob de gobland lui avait résisté. Peu de membres de sa race auraient pus en faire autant.
- Je sais déjà tout ca Radium. Allez sur les lieux ! Tentez de récupérer la fianna. Partez d'ici, et allez combattre avec votre armée !!!
Les peaux vertes tournèrent les talons et partirent, en courant à moitié et en vociférant des "oui chef".
- Avec la totalité de votre armée !
Les dernières paroles de Nightmare glacèrent le sang du gob de gobland. Il comprit.

Quand ils sortirent de l'enceinte, le gob de gobland s'effondra, épuisé. Radium le porta à moitié, mais, pour une fois, ne lui fit aucune remarque désobligeante. Il savait ce que son compagnon avait affronté. Il savait qu'il n'y avait absolument pas de quoi rire.
Vorak, par contre éclata d'un rire gras.

Quand il revint à lui, le gob de gobland était sous une tente, dans une forêt, à une heure de marche de la forteresse d'Achéron. Radium entra bruyamment, se pencha vers lui.
- là mon p'tit gars, va falloir que tu m'explique. . . Dans ton coma, t'as déliré sur des prophéties ! C'est quoi cette merde.
- Les prêtres de gobland. Paraît que le dieu rat leur est apparu, et qu'il leur a désigné le village wolfen. Puis il leur à dit qu'un bouleversement de l'équilibre entre ordre et chaos était en train de se produire. Il a parlé d'une catastrophe ou d'une victoire. Il à dit que tous les peuples étaient concernés et que le premiers signe de cet événement serait le moment où le roi des lions ne contrôlerait plus totalement son esprit. Selon les espions, ce signe est déjà arrivé. Mais le dieu rat à aussi parlé d'un terrible combat qui se déroulera dans les entrailles de la terre. Il a aussi parlé de dolmens et d'élus. Bref, tout est embrouillé. Mais Salia est une élue, et les wolfens possèdent au moins un dolmen il me semble.
- Et nous, qu'allons nous faire ? Notre armée est maintenant trop petite pour attaquer les alahans. . .
- On va attendre les morts vivants. Sans eux on ne pourra rien.
- Et les dirz ?
- Ils ne se sont plus manifestés. Peut être veulent ils se rebeller contre Nightmare. Je crois qu'il faudrait laisser nos différents de côtés pour arranger une petite entrevue.
- Mouais. . .on verra.
Dans la forêt, la nuit venait de tomber. La lune se dressait, ronde et froide, haute dans le ciel.


FALION


Le grand garde royal se trouva nu comme un vers au centre de ce cercle cabalistique corrompu. Animé par son instinct de survie le pauvre prisonnier se débattait comme un beau diable pour essayer de se libérer de ses chaînes, mais malgré toute sa force et sa volonté il ne parvint pas à se détacher.
FALION à bout de force prit alors quelques instants pour comprendre pourquoi on l'avait capturé.
Avant de le quitter pour nul part sa pire ennemie lui avait dit qu'il tuerait ses amis. Le champion d'ALAHAN se demanda comment ils allaient procéder pour le briser, car jamais il ne se laisserait faire. Cette penser lui redonna des forces déchaînant une nouvelle fois sa colère. Il se tordit dans tous les sens pour pouvoir s'échapper, mais se fut une fois de plus un échec.
Des chants démoniaques ou des suppliques infernaux parvinrent tout doucement aux oreilles du fier guerrier épuisé. Les six questeurs ainsi que l'infâme AZAEL se dirigèrent lentement vers le malheureux qui commença à craindre pour sa vie.
- allez vous me dire se que je fais ici par LAHN! hurla le soldat du roi.
Mais aucune personne ne lui répondit, ils l'entourèrent inexorablement en incantant on ne sait qu'elle prière maléfique.
- REPONDEZ MOI! hurla t-il une nouvelle fois.
Les six créatures décharnées se placèrent à différent point dans la pièce sans l'entendre tandis que AZAEL se porta au dessus de sa tête. Elle se pencha prés du visage du garde et lui susurra quelques mots en lui caressant ses cheveux comme le fait une mère.
- Tu voudrais savoir ce qui t'attends, n'est ce pas, noble guerrier. Ne craint rien pour ta misérable vie, je ne te la prendrez pas tout de suite. Mon maître à juste besoin de tes services pour un moment.
- Jamais je ne trahirais mes frères, tu entends sale garce, alors tues moi! lui dit il en lui crachant dessus.
AZAEL lui souria avant de se redresser elle leva ensuite ses mains au dessus de sa tête et bredouilla des mots incompréhensible.
Dans un des donjons maudits de la baronnie d'ACHERON, un long crie déchirant coupa l'espace d'un instant le silence de mort qui régnait dans la forteresse.

- Seigneur URLAND..., arriva au galop son subordonné. Seigneur ..!
Celui-ci du haut de son cheval se tourna vers son envoyé et le regarda venir à lui.
Derrière son capitaine l'étrange individu se cramponnait comme il le pouvait à l'armure finement ciselée de ce combattant de la lumière.
Le destrier se cabra en arrivant devant le général des ALAHANAIS.
D'un salut rapide il présenta ses respects et ne tarda pas à faire son rapport.
L'étrange voyageur descendit du cheval du capitaine et retira sa capuche afin de présenter lui aussi ses salutations à ce grand homme du royaume.
- Alors c'est vous MIGAÏL ! déclara le seigneur en le regardant de haut. Que faisiez vous dans cette plaine glacée et de surcroît seul.
Le mage cessa de la fixer et lui indiqua le ciel du doigt.
- Les astres et la lune m'ont décrit votre arrivé. Je n'ai que suivi ce qu'elles m'ont dicté.
- Alors vous devait savoir ce qui m'amène ici, n'est ce pas.
- bien sur, noble général. Je peux même vous dire que si je suis venu c'est bien pour cela.
Le grand URLAND calma son fidèle destrier qui trépignait d'impatience en lui flattant l'encolure.
- Que LAHN et ARIN en soit remercié. Tournant ensuite son cheval vers ses soldats il leur commanda de monter le campement pour la nuit.

La grande LIONNE ROUSSE, tournait en rond dans sa chambre en grognant des insultes à elle même. Le roi GORGYN lui avait confié la vie de cet homme et elle avait été incapable de le secourir quand cette vision cauchemardesque était venue le chercher.
Elle s’assit tout à coup sur son lit et en pleura discrètement. Quand on frappa à sa porte. PAR réflexe elle sécha ses larmes et se tourna vers la fenêtre avant d'accorder la permission d'entrer.
- Dame LAURREENA, puis je vous parler? demanda la voix féminine de SALIA.
- Que voulez vous ? dit elle sèchement.
- C'est à propos de FALION, il fait partie de la même tribu que moi, alors que fait il par mis les gens de votre peuple?
La grande héroïne du lion se tourna rapidement et la fixa avec des yeux offusqués.
- Qu'est ce que c'est que cette question, SALIA? Il me semble que vous aussi avez été recueilli par un autre peuple non!
- Oui je sais, mais moi je sais pourquoi on m'a emmené chez les Wolfens, mon grand frère me la expliqué tout à l'heure. Par contre ce que je ne m’explique pas c'est pourquoi FALION qui est plus âgées que moi vous a été confié.
La LIONNE regarda plus attentivement la jeune femme au regard fuyant et eu un petit sourire discret.
- vous vous inquiétez pour lui on dirait, jeune damoiselle!
- Non absolument pas! répondit elle en rougissant. Je suis simplement à la recherche d'une signification à tout cela.
LAUREENA s'approcha de la keltoise devenu de plus en plus nerveuse.
- IL n'y a pas que cela n'est ce pas, ..SALIA!
- Non je vous assure que...!
Une corne souffla au dehors. Oubliant leur discussion, les deux femmes se précipitèrent vers la fenêtre pour savoir ce qui ce passé.
- un Wolfen arrive, s'écria un elfe éclaireur.

- Maître, je vous amène votre nouveau joué! déclara la nécromancienne à nightmare.
Des lourds pas s'approchèrent du trône où se tenait le grand démon. Les cliquetis métalliques d'une armure lourde stoppèrent devant le seigneur des ténèbres. Le guerrier s'inclina en guise de salutation devant son nouveau seigneur.
- Tu as fait du bon travail AZAEL! est il prêt.
- Il est entièrement à vos ordres maître! souligna satisfaite la démone.
Bien ... ASTAFEROS donne le a ces stupides peaux vertes, qu'il accomplisse sa première mission sous mon emprise.
L’ange noir s'inclina en signe d'acceptation.
- Quand à toi FALION, se sera simple, élimine moi tous ceux qui nous barre la route, mais surtout élimine moi cette fianna devenu inutile puisque nous te possédons. ...Qu'on lui donne une lame noir! hurla t-il en claquant des doigts
- Vos désirs seront respectés, seigneur. Parla l'ancien garde derrière une cagoule en toile noir.
Le haut démon fit signe à son bras droit de s'approcher et lui chuchota des autres ordres.
- Surveille cet humain, je ne lui fais pas entièrement confiance.
- Bien seigneur.


LE GOB DE GOBLAND


La lune se dressait maintenant à son zénith. Le silence inquiétant qui régnait pendant la journée avait été remplacé par une multitude de bruits, de gémissements, tous plus inquiétants les uns que les autres. Une légende disait que peu de gens pouvaient espérer s'aventurer seuls dans cette région sans risquer de perdre la raison, rendus fou par la peur, ou bien tout simplement d'y perdre la vie.
Pourtant, Falion avançait tout droit, sans éprouver la moindre hésitation.
La peur était un sentiment qu'il avait complètement oublié. L'expression de son visage était désormais tellement inquiétante, que, de toutes façons, personne n'aurait osé se mettre en travers de son chemin.
C'est alors qu'il entendit des voix. . .des voix d'elfes, et qu'il sut qu'il était arrivé à destination.

Il pénétra dans le village elfe sans prononcer un mot, conscient des regards étonnés qui se posaient sur lui. Mais, là encore, nul n'osa se dresser en travers de son chemin, ni même l'interpeller. Celui que tout le monde croyait mort était revenu, et semblait ne pas faire attention à eux.
"Falion ! Vous êtes en vie !"
La lionne rousse courut vers le garde royal. Il semblait harassé, son visage n'exprimait rien d'autre que de la fatigue.
- On vous croyait mort !
- Je me suis évadé, dame Laurenna. Les dieux guident mon bras et m'ont donné la force nécessaire pour atteindre mon but.
(La lionne rousse ne pouvait deviner à quel point le garde royal disait vrai. . .)
- Joli fait d'arme monsieur ! Vous remontez dans mon estime !
Le garde royal eut alors un petit sourire.
- Je dois voir Salia. C'est extrêmement important, et ne saurait attendre.
- Mais . . .
- . . . c'est urgent dame Laurenna.
La lionne rousse, contrariée, lui indiqua une direction, lui jeta un regard noir, puis partit, soulagée néanmoins de retrouver son compagnon d'arme en vie, si il était mort, elle ne se l'aurai jamais pardonné.

Quand Falion entra dans la tente, la keltoise resta immobile, pétrifiée par la stupéfaction. Puis, oubliant toutes les règles de courtoisie, elle se jeta au coup du colosse. Celui ci ne lui rendit pas son étreinte, mais lui dit :
- Suivez moi, le temps presse et il nous faut parler de choses importante.
- Mais, nous pouvons parler ici . . .
- Ne croyez pas cela. Les murs ont des oreilles. Il nous faut sortir du village.
Ils sortirent hors de l'enceinte, sans dire un mot. Salia n'était pas à l'aise, quelque chose avait changé chez le garde royal. Ensemble, ils s'enfoncèrent dans la nuit, de plus en plus loin . . .

Le gob de gobland, comme à son habitude, réfléchissais. Détruire l'armée d'alahan et du griffon n'était pas une tache aisée, et sans l'aide de nightmare, il n'y arriverait sans doute jamais. De plus, nightmare semblait être au courant de la trahison des gob. Se pourrait il que les peaux vertes aient un traître dans leurs rang ? Si oui, qui est-ce ?
Sa réflexion fut dérangée par un petit bruit, presque inaudible. C'était un claquement de langue, destiné à attirer son attention. Levant la tête, il vit Radium et Nirhüne (qui commençaient à sympathiser) qui lui faisaient signe de venir discrètement. Le gob de gobland se faufila rapidement, et rejoint ses deux compagnons. De l'un de ses six bras, Radium lui indiquait la vallée, en contrebas. Deux silhouette se découpaient dans la nuit. Le gob de gobland écarquilla les yeux.
- Qui est-ce ?
Radium lui répondit en chuchautant.
- La keltoise, quant à l'autre, Nirhüne dit que c'est l'un des chefs de l'armée d'Alahan.
- Par le dieu rat, c'est l'coup d'pot !
D'un commun accord, les trois gobs se précipitèrent dans leurs direction.

Salia s'arrêta, puis se tourna vers Falion.
- Enfin Falion, allez vous m'expliquer ? Que signifie cette escapade nocturne ? Nous prenons un risque énorme et injustifié !
Le garde royal la regarda en souriant, puis doucement, la pris dans ses bras. Salia s'abandonna à l'étreinte, tellement troublé qu'elle n'entendit pas le bruit de lame qui est sortie de son fourreau.
Soudain, elle ressenti une douleur aiguë sur son coté droit. Elle poussa un hurlement de surprise et tenta sans succès de s'extirper de la poigne solide du colosse.
Falion leva doucement sa lame. . .
. . . et poussa un cri de douleur. Quelque chose lui avait blessé la main, faisant tomber son épée.
C'est en se retournant qu'il vit les gobs. Ils étaient trois, dont un mutant. Il saisit à la gorge l'un des deux autres, celui qui l'avait blessé de sa lame ridicule.

Nirhüne se débattit. Il ne pouvait plus respirer. Le garde royal le tenait solidement.
Mais Radium se jeta au combat avec un grand cri de rage, et Falion fut obligé de le lâcher pour pouvoir se défendre. Le combat s'engagea.
Radium était moins puissant que son adversaire, mais sa demi douzaine de bras lui donnaient un avantage considérable. Le combat était violent et serré.
Le gob de gobland se jeta sur la fianna qui était tombé par terre. Celle ci eut néanmoins le temps de lui envoyer son pied en plein visage. Le nez du gob fit un craquement sec, tandis que s'élevait dans la vallée un formidable juron qui dut écorcher les oreilles du dieu rat lui même. Mais le gob riposta et envoya une bourrade à la fianna qui, déjà affaiblie par sa blessure, s'évanouit. Le gob de gobland la ramassa, et s'enfuit en traînant le corps inanimé derrière lui.
Le garde royal poussa un hurlement de rage et se jeta à ses trousses, laissant Radium et Nirhüne seul dans la vallée, épuisés par l'intensité du combat qui avait eu lieu.

Le gob de gobland courut. Mais la fianna le ralentissait, et il sentait que l'humain le suivait. Se jetant sur le côté, il se tapi dans un buisson. Le garde royal passa en grognant, sans s'arrêté.
Ses yeux étaient rouges vif.
Le gob attendit encore quelques minutes avant d'oser se relever, et de traîner la fianna jusqu'au campement des peaux vertes. Là, il retrouva Radium et Nirhüne, joyeux d'avoir survécu.
Nirhüne s'avança vers son chef.
- Bien joué boss ! Putain, vous avez la gueule en sang !
- Je sais ! J'ai encore une fois le nez qui pisse du sang ! Salope d'humaine, elle m'a collé un coup d'pompe dans l'tarin !
- Au fait, on en fait quoi ? On la tue ?
- Je veux lui parler d'abord ! En attendant, hors de question de la remettre à Nightmare (en disant cela, le gob de gobland pria pour qu'il n'y ait pas de traitre dans ses rangs), il va l'utiliser pour ses propres fins, et ca risque de nous faire mal. On peut pas rester ici non plus, car les humains et les elfes vont nous tomber sur la gueule. Il faut qu'on bouge, on va rejoindre le gros de l'armée. On pars. Maintenant.

En quelques minutes, les peaux vertes avaient levés le camp et s'en étaient allés. Dolann, l'exécuteur du griffon sourit. Les gobs allaient payer cet affront. . . au centuple.

Falion errait, seul dans la plaine, écumant de rage. Le gob l'avait semé. C'est alors qu'il entendit des bruits de voix. Trois orques discutaient dans la plaine. Il put entendre la conversation.
- c'est quoi le blême avec les gobs ?
- J'sais pas. . . ils veulent rejoindre les autres !
- Cooool, on va retrouver la princesse !
- Ouaip, faut qu'on y aille, on est à la bourre.
Falion suivit les orques quelques instant puis, une fois qu'il avait vu leur direction, se jeta sur eux. Le combat fut court et sanglants. Les orques n'eurent même pas le temps de souffrir avant de mourir. Falion continua sa route dans la direction indiquée.


FALION


Accroupit telle une bête fauve l'ancien soldat de la lumière observait avec un sourire carnassier l’énorme campement goblinoïde s'étalant au milieu d'un bois.
Son regard avait totalement changé, il n'exprimait plus que haine et rage. Sans se soucier de quoi que ce soit, il se redressa de toute sa hauteur et marcha en direction du regroupement gobelins. Il descendit le chemin escarpé du flanc de colline et avança vers les deux sentinelles gobelins qui étaient trop occupées à boire leur bière de champignon que de garder quoi que ce soit. L'un d'eux vit soudain arriver le ténébreux colosse, complètement saoul il s'approcha de lui en pointant sa lance tremblante devant sa personne et cria son arrêt immédiat.
Mais celui-ci n'entendit rien d'un mouvement rapide il saisit la créature verte par le visage d'une seul main et le leva en l'air. Avec un sourire de dément il appuya simplement sur ces doigts et explosa littéralement le crâne du malheureux. Puis sa sauvagerie pris le dessus en lançant le corps mort contre le tronc d'un arbre, écrabouillant encore un peu plus la dépouille chétive de l'ancien être vivant.
L'autre garde gobelin en cracha sa bière et partie en sens inverse en beuglant l'alarme comme un veau .
Dès lors une multitude de peaux vertes déferlèrent vers l'humain corrompu. Sa rage atteint un paroxysme rarement égalé, n'étant armé que de ces mains il broyait ou déchiquetait quiconque osait s'approcher de lui.
RADIUM et GOB de gobland sortirent de leur tente à cause du raffut de l'extérieur. Le gros mutant saisit un de ses sbires fuyant le combat par le cou et lui somma de lui expliquer ce qui se passait de l'autre côté du camp.
- Un humain !bafouilla t-il, un gars d'ALAHAN complètement fou. Personne ne peux l'arrêter chef.
- Un homme seul, tu te fou de ma gueule trouillard! grogna le mutant.
- non non chef ...!
lâchant sa prise, RADIUM accompagné de son bras droit GOB allèrent vers la zone de des heurts. ils s'arrêtèrent stupéfait quand il virent enfin l'individu en question.
- Lui!!dit Gob abasourdi.
- choppez le, mais qu'est ce que vous attendez.... Tous ensemble bandes d'abrutis!! cracha le général déchu.
Je le veux vivants!! continua celui-ci.
Tel une lame de fond, la masse gobeline et orques se jetèrent dessus le garde en même temps. Pris sous le nombre FALION s'écroula face au sol et fut très vite maîtrisé.
Se débattant comme un fou il vit s'approcher de lui un énorme orque. Levant ses yeux de dément il aperçut la hampe d'une monstrueuses masse s'écraser sur son visage.

Caché dans les arbres, une ombre aux grandes ailes observait avec un grand intérêt la scène qui venait de se dérouler devant ses yeux irréels.

Sur la colline au dessus du camp la LIONNE et un grand wolfen regardèrent la capture du capitaine des gardes royaux.
- Je le savais, vu son comportement FALION ne pouvait plus êtres des nôtres, une telle force ne peux être issus que des ténèbres, c'est indéniable.
- Mais comment ? demanda FASSAR.
- ils ont du l'envoûter quand il l'ont capturer. Que LAHN, nous vienne en aide.
- Allons le chercher, il y a j'en suis sûr un moyen de lui redonner son âme.
- je ne sais pas FASSAR. Espérons le !! lui répondit navré LAUREENA.

Deux gros guerriers chacals emmenèrent leur nouveau prisonnier dans l'immense tente ou était déjà retenu la jeune fianna. Ils écartèrent la toile et jetèrent FALION encore attaché et inconscient face contre terre. A sa vue la jeune keltoise en recula de peur et se plaqua contre une barrique de bière. Elle l'observa avec crainte, mais comment avait elle pu tomber amoureuse de ce dément. Cette question la troubla profondément et la fit presque pleurer.
Soudain les lamentations d'un réveille douloureux annonça le retour du guerrier corrompu.
Affolé, elle tenta de se dissimuler derrière la faible protection que lui offrait le tonneau.
Le garde royal ouvrit subitement les yeux et aperçut sa victime en face de lui. Avec un sourire sournois il l'observa tout en se redressant et força ses liens. Les cordes le retenant cédèrent sous sa force, désormais il était de nouveau libre de tout mouvement.
Tétanisé par la peur elle le regarda s'avancer vers elle en retirant de derrière son armure une dague cachée. Il la saisit par le col et arma son bras au dessus de lui, mais il retint son geste au dernier moment. Grimaçant de douleur, le garde lâcha sa lame et partit à l'autre bout de la tente en se tenant le crâne.
le grand guerrier d'ALAHAN poussa un crie presque inhumain, puis il tomba à genou la tête baissée.
SALIA le regarda larmoyante, sa crainte avait laissé place à de la pitié.
Les deux orques chargés de la garde de la tente pénétrèrent en trombe dans celle-ci. Ils virent le démon humain libéré de ses liens en train de prendre de grande respiration à quelques pieds de leur position. Ne cherchant pas à comprendre les deux peaux verte s'armèrent de leur hallebarde et le menacèrent en tremblant de tout leurs membres. Le grand capitaine leva subitement ses yeux devenus noirs et parla avec une voix qui n'était pas la sienne.
- Partez misérables vermines, ou craignez la colère de nightmare!
Les deux orques se regardèrent un moment et s'enfuirent à toutes jambes prévenir leurs supérieurs.
- Part de moi! continua le garde royale.
- Pour qui tu te prends humain! poursuivit il.
SALIA ne comprit plus rien, son champion se parlait à lui même avec deux voix différentes.
- Va rejoindre les limbes infernaux, quitte mon corps maintenant! cracha FALION en se frappant dessus.
- SALIAAAA.... sauve toi, je ne pourrais pas le contrôler encore longtemps !!!! beugla denouveau l'ALAHANAIS.
Un surprenant spectacle s'offrit peu après devant les yeux de la ketoise. le jeune homme à genou s'agrippait sur le sol de toutes ses forces, serrant dans ses paumes de la terre fraîchement arrachée. Un spectre débuta alors une lente sortit de derrière lui, il semblait crier d'effroi se voyant s'extirper de son hôte. Mais avec une volonté démoniaque l'être éthéré se replaça dans le corps du garde royal qui transpirait désormais à grosse goutte.
FALION semblait à bout de souffle et tomba sur le sol épuisé. SALIA se traîna alors jusqu'a lui et lui demanda des nouvelles. Mais il ne répondit plus.
A l'opposé de la tente, une lame transperça le tissu et déchira sur toute la longueur la toile. La keltoise tourna sa tête vers ce drôle de bruit et perçut à l'autre bout de sa prison le visage de la LIONNE. D'un signe de la main, elle fit comprendre à la fille de KATHAR de venir, mais celle-ci s'y refusa et montra qu'elle ne partirait pas sans FALION. LAUREENA fut dépitée par sa réaction, grimaçant de d'énervement elle débuta son entrée. Cependant une étrange ombre ailée fit son apparition à l'entrée même et lâcha deux corps mort sur le sol.
- Je ne pense pas qu'il vous accompagnera. Rétorqua ASTAFEROS en dégainant son épée enflammée. Et vue que je suis ici, je vais m'occuper de vous SALIA.
Mais une chose derrière lui, lui fit faire volte face. Un énorme wolfen avec une lame noir se tenait en face de sa personne. Il sentit une force divine couler dans l'acier de cette arme. Bientôt son trouble se transforma en un malaise, craignant pour la première fois de sa vie de perdre ce combat. Il fit reculer alors son adversaire d'un violent coup de pied au torse et se précipita vers le guerrier au sol. Incantant un formule rapide il ouvrit une sorte de porte dimensionnelle et s'échappa à l'intérieur avec le garde royal sous son bras.
- Non laissez le moi !hurla désespérer la fianna en voyant le trou béant se refermé derrière lui.
- Il est temps de partir, maintenant indiqua l'héroïne d'ALAHAN en lui ses liens.

Le sort se réouvrit au palais de nightmare le grand ange déchu lâcha sa proie par terre sans retenue et se dirigea vers la salle du trône. ASTAFEROS ordonna aux deux minotaures devant les portes de récupérer le corps du ALAHANAIS avant d'entrer sans permission dans la vaste pièce.
- Maître, notre jouet n'est pas si fiable qu'on l'espérer.
- Que veux dire ces mots ! gronda le haut démon.
- Comme vous me l'aviez fait supposer l'envoûtement n'est pas assez puissant pour le contrôler entièrement. Il a refusé de tuer sa cible.
- Là tu récupéré!
- oui seigneur! il est retourné dans la salle de conjurations, pour un nouvel envoûtement.
- appel moi AZAEL sur le champ. ... tout de suite ! explosa très en colère sa seigneurie.


NIGTHMARE


Astaferos s'inclina.
- Bien maître, j'appelle Azael tout de suite.
- Au passage tes deux frères sont rentrès victorieux de leur campagne. Tu pourras les rejoindre bientôt.
- Merci, maître. Juste une question maître, pourquoi envoyer Falion dans la mélée alors que nous pourrions le garder dans une cellule?
Le seigneur damné fut irrité par cette question.
- T'ais je demander de réfléchir?
- mes excuses, seigneur obscur.

Astaferos sortit de la pièce, peu importe les intentions de son maître, il lui été dévoué, sans lui jamais l'ange déchu n'aurait atteint une telle puissance. cependant il n'appréciait pas ce manque de confiance. Il partit chercher Azael, ensuite il pourrait revoir ses frères.

Une ombre apparut au côté du seigneur damné.
- te voici Crépuscule...
- oui, Nightmare, ton vassal est de retour. Et j'ai recupéré une des artefacts que tu recherché.
Le trône du démon était entouré d'obsurité, cachant celui qui été assis dessus mais on put voir un éclat dans ses yeux. Le démon saisit l'objet que lui tendait Crépuscule.
- Excellent, Crépuscule. Cela mérite une récompense.
Le démon se leva de son trône, il prononça une sombre incantation, derrière le trône se trouvait une immense statue de démon à tête de loup, la gueule laissa apparaître un portail. Le maître du désespoir le traversa en volant. Quelques minutes plus tard il revint, une lame dans la main.
- Désormais les ames de tes victimes seront enfermés dans cette puissante lame.
- Merci maître! Pour ce qui est des dolmens, dois je intervenir?
- Non continue de chercher les artefacts. Astaferos et son frère s'en occuperont, j'ai aussi l'appui d'orque et de gobelins et Mantis à envoyé ses troupes.
- Maître, accepte tu de répondre à la question qu'a posé Astaferos?
Nightmare réfléchi, Crépuscule eétait son plus fidèle champion, il pouvait lui expliquer.
- Ce falion va me servir de réceptacle. Il a assez de force.
- tu veux dire que tu pourrais te réincarner à partir de cet humain?...
- Il a le potentiel, il ne reste plus qu'à l'obliger à tuer, une fois que cet être de lumière aura été corropu je pourrais affirmer ma toute puissance sur la lumière et je prendrais son corps. Il sera alors détruit et laissera place à mon apparence d'origine. Je détruirais au nom de Belial.
- Que le maître affirme sa puissance!
- Qu'il éradique la lumière de sa noirceur!
- Maintenant pars, récupère ce que je t'ai demandé!
- Bien puissant seigneur damné.
La pièce fut emplie de noirceur, Crépuscule n'était plus là. Nightmare serra l'objet dans ses mains, un grand hurlement, ce fit entendre. Traduisant extase et satisfacion.

Astaferos arriva dans le laboratoire, Azael était en train de discuter avec Kalim, le questeur.
- Azael on a besoin de toi, il faut réinvouter l'être de lumière!
- Comment, incapable que tu es je paris que tu n'as pas fait ce qu'il fallait.
- Ah ah, c'est ta minable incantation qui n'a pas fait long feu.
Kalim s'indigna.
- Je ne te permets pas, six questeurs sont intervenus.
Azael conclut.
- Remarque, qi les questeurs étaient plus compétent mes pouvoirs auraient été plus efficace.
Kalim utilisa un sort de distorsion et tourna autour d'Azael en dégainant sa lame. Celle ci incanta, lançant une malédiction sur le questeur. Astaferos brandit sa lame de flammes.
Fureur et Frénésie entrèrent dans la pièce trainant le corps du garde maudit.
- On se calme, voici le garde royal.
Astaferos s'indigna.
- Qui ose me donner des ordres?
- N'oublie pas que nous sommes la garde de Nightmare, nous faisons respecter la loi qu'il a ordonné.
Astaferos se rembrunit.
- Je prendrais part à l'incantation ,dit Kalim.Vous verrez la puissance des questeurs!

Le gob de gobland ne savait plus quoi faire, si jamais le démon apprenait qu'il avait la fianna sous la maij sans la tuer et qu'il l'a laissé filer, il était mort, de plus il était probable qu'un traître soit parmi eux. Nightmare lui avait promit de lui révèler sa forme réel dans ses songes si jamais il ne suivit pas ses ordres à la lettre, une voix le ramena à la réalité.
- alors Gob, que proposes tu? dit Radium en lui mettant une de ses six mains sur ses épaules.
- De toute évidence il faut que k'on récupère la fiana. J'crois qu'Nightmare sait qu'on en fait qu'à notre tête et je pense que c'est parce que j'ai de l'influence sur les orques qu'il ne m'a pas encore fait tuer. Notre vie ne tient qu'à un fil, je ne sais pas quoi faire.

Devant Feyd Mantis se tenait un illustre champion du mal.
- Malkuth tu as été choisi pour écraser les Daïkiness. Mène achéron à la victoire, massacre leur terre et prend leur le dolmen au nom de Belial.
- Je leur montrerais maître, ils mourront.
Au frontière des baonnies maudites attendaient d nombreux squellettes et zombis, Melmoth s'efforçaient de les garder quelques instants en ordre.Dans le ciel de sombres créatures arpentaient les alentours, une bataille de grande envergure se préparait!


DI STEPHANO


Covian n’en revenait pas, la lionne venait de lui faire son rapport et tout cela semblé alarment. Comment diable les serviteur d’achéron avait pu faire du plus pur défenseur de la lumière qu’était Falion un agent des ténèbres ? Quoiqu’il en soit il ne pouvait se résigner à le laisser aux mains des hérétiques. De plus les rapport des éclaireurs étaient terrifiant, ils parlaient d’une armée de mort-vivant comme jamais on en avait vu, des hordes d’être décérébrés sur des kilomètres. Les elfes avaient commencé à édifier des barricade tout autour de la cité forestière. Des renforts étaient arrivés de toutes les villes et villages elfes des alentours mais au fond Covian savait que ce n’était pas suffisant. Sans aides extérieur jamais ils ne tiendraient plus de quelque semaine aux assauts des morts et de leurs sombres alliés.
Covian se leva de sa couche revêtit son armure et pris la direction de la chambre de Salia. La jeune keltoise était toujours inconsciente, la blessure était profonde, les médecins avaient confiance en elle, elle allait s’en tirer c’était juste une question de temps. Il ne cessé de se dire qu’il lui devait beaucoup, sans elle il ne serait probablement pas là. Pour elle il allait gagner cette guerre.
Dans l’après-midi le conseil de guerre avait été réunit, la décision avait enfin été prise, ils allaient affronter les déchus sur les plaines qui s’étendaient à perte de vues devant la grande forêt. Les troupes prenaient déjà position a l’orée de la forêt. Covian avait était nommé commandant en chef des armées, une décision qui l’avait surpris, mais visiblement les elfes défendaient une cause suffisamment importante pour accepter de se laisser commander pas un général humain plus qualifier que les elfes en matière de mener les hommes aux combats.
« en avant ! »
L’ordre se répercuta dans toute la plaine battu par le vents. L’armée se mit en marche, il fallait à tout pris que les combats se déroule aussi loin que possible de la cité. Aerix, le jeune wolfen, ainsi qu’un petit détachement avaient été laissé en défense.
L’armée marcha pendant quelques heures. C’était beau à voire, de longue ligne de cavaliers, des troupes d’infanterie discipliné et de grande colonnes d’archers. Covian était satisfait, ces troupes obéissaient parfaitement aux ordres, c’était un atout souvent ils avaient été témoin de force inférieur en nombre tenir tête à un ennemi plus puissant car les actions étaient parfaitement coordonnées. Mais là le déséquilibre des forces était tel qu’il commençait à ressentir un profond doute en lui.
L’armées pris position autour d’une petit colline, puis il réunit l’état major.
- Mes amis, je vous le dit tout de suite le combats sera désespéré, nous allons affronter une force supérieur en nombre et en puissance ! Les éclaireur estime les forces ennemi a cinq à six fois notre nombre.
Le silence se fit sur l’assemblé, mais rapidement le chef de l’ailes droites pris la parole :
- Monseigneur quel est votre plan de bataille ?
- C’est simple capitaine : nous allons dans un premiers temps laisser les morts-vivant s’écraser sur nos ligne de lanciers. Puis je mènerais personnellement la charge avec la cavalerie et la majorité de notre infanterie au cœur de la formation ennemi. Il nous faut a tout pris abattre leurs commandants. Cela les déstabilisera et on aura peut-être une chance.
- Soit c’est un plan audacieux mais nous vous suivrons jusqu’au bouts !
- Merci de votre confiance ! Soldats rejoignez vos troupes et combattez avec honneur !
Covian avait pris position au sommet de la colline avec la cavalerie, il était secondé par la lionne et Gabriel quand soudain on pu voir clairement au loin une armée avancer. Les morts prirent lentement position a quelques kilomètres des lignes des forces de la lumière. Mais comment étais ce possible, ils étaient si nombreux, le combat allait être rude. Il pu même voir sur le flanc gauche de l’armée ennemi un fort contingent d’orques et de gobelins, remarque cela ne le surprenait pas du tout. L’armée ennemi, mis a part les orques, était totalement silencieuse. De longue masse de zombis et de squelettes n’émettant aucun bruits, avec d’énorme guerrier crâne à leurs têtes, au-dessus d’eux on pouvait voir planer les formes grotesque d’ange morbide en nombre impressionnant. Covian faillit ordonner la charge lorsqu’il reconnu l’ange noir qu’il l’avait presque vaincu, cette foi il allait le vaincre, il en faisait une affaire personnel.
Dolann avait réussit à se glisser parmi la garde des nécromanciens qui dirigeaient la sombre armée, au moment voulu il interviendrait !
Sans crier gare la première vague chargea les lignes elfes qui furent accueillit par un rideau de flèche. Rapidement cette attaque fut écrasé, mais ce n’était que le début la journée allait être encor longue.
Après quelques heures la situation n’avait toujours pas avancées, les cadavres c’étaient écrasés par cinq foi contre les lignes du bien qui avaient subit très peu de pertes. Mais les troupes d’élites ennemis n’avaient pas encor étaient engagée.
Deux assauts plus tard Covian décida qu’il suffisait, les lignes ennemi s’étaient dangereusement rapproché, il était temps de contre-attaquer. Il dégaina son arme la leva vers les cieux et hurla :
- Pour l’honneur, sus aux ténèbres !
- Sus aux ténèbres.
Sont cris de guerre fut repris par toute l’armée, et tous s’élancèrent vers les deux foi né. La cavalerie opéra une percé dans laquelle s’engouffra les régiment d’infanterie. Partout ou il était les troupes redoublé de courage et massacré leurs ennemis, bientôt il serait au contact de l’état-major ennemi. Quand soudain il pu entendre de nombreux cri d’effrois, il se retourna et vit que les troupes resté en retrait sur la colline se faisaient décimer par un imposant régiment de cavalerie accompagné des anges. Par Merin quelle diablerie, maintenant ils étaient encerclés. Plus rien n’allé, a sa gauche les orques entraient enfin dans la danse combattant poitrine à poitrine contre les fière lanciers elfes qui semblaient être sur le point de céder. A sa droite il vit le porteur de la grande bannière de l’armée être désarçonné et massacré par un guerrier crâne. La Lionne aidé de Gabriel réussit tant bien que mal à la reprendre et à toujours la brandir. A un contre dix ils n’avaient plus aucune chance…
Puis il y eu une grande clameur sur le flanc des orques, un étendard apparut au sommet d’une colline. Mais oui l’inquisiteur le reconnaissait, c’était la bannière de bataille de la 7eme légion d’akkylannie, enfin des renforts, la bataille n’était pas encor perdue.
Dolann voyant cela se dit qu’il devait agir, il rejeta ses guenille, dégaina sa lame et se jeta sur les commandant de l’armée des morts vivants…


NIGTHMARE


Salia avait le sommeil troublé, des bruits de lames s'entrechoquant parvenaient à ses oreilles, des cris d'agonies, des hurlements inhumains, et puis elle sentait que quelqu'un s'approchait d'elle, elle se réveilla en sursaut. Là elle vit deux gros orques qui étaient montés dans l'arbre à l'aide d'un échelle.
- Voilà, la petite, on va s'la faire.
Salia était déterminée cette fois ci. Elle en avait plus qu'assez de mordre la poussière. Le premier orque tenta de la trancher avec sa lourde hallebarde mais Salia para le coup, l'autre qui voulut l'embrochait du encaisser un coup de pied dans le ventre. L'orque à l'hallebarde se retourna, il manqua Salia de peu, celle ci sauta et atterit sur ses épaules, puis elle s'agrippa, celui ci essaya de s'en débarasser mais n'y parvint pas. La fiana fit alors une saut arrière et lui assèna un puissant coup de pied dans le dos qui propulsa l'orque hors de l'habitation. Il fit une chute douloureuse. L'orque à l'épée revint à la charge, Salia lui fit sauter l'arme des mains. Se sachant perdu l'orque tomba à genou. La keltoise n'avait pas l'habitude de faire un meurtre de sang froid, elle saisit une chaise et l'assoma puis l'attacha solidement à l'aide de chiffons.

La bataille faisait rage, le ciel avait perdu tout son éclat, il pleuvait des cordes. Le sol boeux se mélangea avec le sang versé, les humains tombés par centaine. Cependant les griffons leur rendaient la pareille et avec l'arrivée de la 7eme lègion l'équilibre fut presque rétablit.

Dans le ciel se trouvait trois sombres individus, Astaferos et ses frères. Garshan était le plus jeune d'entre eux et il suivait Astaferos partout, Cantaol quand à lui avait un sentiment de lassitude, Astaferos les avaient tous les deux poussait à trahir Arin, père des dieux barhan, cependant Cantaol n'avait quitté son seigneur sans raison.
- Mes frères, dit Astaferos, il est temps de mettre une terme aux agissements de la lumière, chacun a son rôle à jouer. Garshan mène les anges morbides, qu'ils apportent leur soutien à Malkuth, il faut les retarder le plus possible, Cantaol tue la fianna, quand à moi je meurs d'envie d'écraser ce cher Covian.
Les trois déchus se séparèrent.

La lionne était en plein milieu de la mélée comme à son habitude, elle faisait desravages dans les rend ennemis, sa lame fracasser les squellettes, se plongaient dans la chair pourrie des zombis et mutilait sans trop de difficulté les orques. Soudain elle apperçu quelqu'un qui lui était très familier, celui ci la toisa de son regard sombre, Falion de Firael se tenait devant La Lionne. Un sentiment de culpabilité envahit celle ci, le garde la chargea.
- Qu'est qui te prend, Falion, tu n'es pas celui que j'ai connu avant...
Le champion déchu venait de la propulser à terre.
- Insignifiante créature, ton ame nous appartiendra bientôt à nos maîtres.
- Je t'en prie reprend toi.
Falion s'avança lentement vers elle.

Astaferos apperçu enfin le commandant Covian qui venait juste de se dégager de trois goules.
- Comme on se retrouve, cher ami.
- Maudit traître, hérétique, tu vas mourrir de ma lame.
L'ange noir sourit.
- J'attends voir ça!
Un violent combat s'engagea. Covian en appela à la toute puissance de Merrin, des symboles s'illuminèrent sur sa lame. Astaferos brandit sa terrible rapière enflammée. L'inquisiteur porta le premier coup, l'ange déchu le para facilement et contre attaque cependant Covian était lui aussi bon sur la défensive. Peu à peu un grand cercle se formit autour des deux combattants, les autres s'étaient reculés, laissant les deux champions se combattre sans oser y prendre part.
- Ha ha ha, qu'importe l'issu du combat, Covian, mon frère s'occupe de Salia, à l'heure qu'il est elle doit être morte.
- Comment ,s'exclama le commandant, vite que des hommes aille dans les habitations.
Astaferos profita du moment d'inattention de l'inquisiteur pour lui porter un coup extrèmement douloureux,ce qui arracha un cri de douleur au commandant. L'ange noir avait le dessus il s'apprêtait à en finir quand une large lame s'abbatit sur lui.
- Qu'est ce que...
L'inquisiteur dévisagea celui qui venait de le sauver.
- Kersios, vous êtes en vie.
- Oui, je suis bien là, mais trêve de bavadarge.
L'ange noir se releva et le chargea avec un cri de rage, envoyant le wolfen à terre.
Covian regagna des forces, aussi bien par le soutien des siens que par celui des survivants du massacre du village wolfen.
- Kersios dirige toi vers le sud,je m'occupe de lui. Salia est en danger, fouille les habitations!

Cantaol avait trouvé le lieu où se trouvait Salia, il y pénétra.
- Voila donc celle qui nous pose autant de problèmes, à ce que je vois ces orques n'ont pas été assez fort pour toi.
- Qui êtes vous? un ange, déchu...
Vous avait trahi votre dieu, pourquoi?
- Tais toi, tu ne sais rien, c'est lui qui m'a trahi, Astaferos heureusement était là, il m'a montrée le chemin à suivre.
- Comment pouvez vous dire ça?! Jamais Lahn ni Arin ne vous aurez laissé tombé, vous êtes tous aussi aveugle, vous n'êtes que des monstres sanguinaires.
Ses dernières paroles firent réfléchir Cantaol.
- Je.... Tu n'es pas de taille à lutter contre moi, le combat est inégal, après tout c'est le dolmen que nous voulons.
- Je ne vous laisserez pas le prendre.
L'ange noir prononça plusieurs mots qui affaiblirent la fiana, puis il l'assoma.

Admeos était lui aussi en combat, Malkuth s'approcha de lui.
- Tiens, tiens, serait-ce ce traître d'Admeos, te tuer me sera agréable, sale petite larve.
- Jamais je ne vous laisserez détruire les merveilles de la nature et de la lumière.
Les deux ennemis se foncèrent deçu.
- Alors tu as affrontés les minotaures, tu croyais faire le poids.
- Meurs créature de Belial.
Malkuth para son coup et plongea sa lame de carnage dans le torse d'Admeos. Puis d'un geste de brusque il la retira,laissant tomber le guerrier mage en armure bleu.
Puis le guerrier crâne chargea un commandant de la 7eme légion, celui ci n'avait aucune chance face à Malkuth. Dans un ultime effort Admeos lui envoya une boule de feu qui bien que peu puissante vu la distance qui les séparé eut quend même pour effet d'éjecter Malkuth à terre.
Malheuresement pour la lumière les anges morbides de Garshan arrivèrent pour prêter main forte au Crâne.

Cantaol s'approcha du dolmen qui était bien caché, il fut surpris par un homme arbre. D'abord le dolmen était enfouie dans un souterrain mais en plus il était gardé, cependant la lame de Cantaol était de feu, d'un seul coup l'homme arbre prit feu, mais le créature des bois lui asséna un grand coup de branche. Cantaol se releva, il trancha d'un seul coup l'un des branches qui lui servaient de bras puis l'éjecta d'un coup de pied, il s'empara du lourd dolmen est s'envola...
LE GOB DE GOBLAND


Une vague de folie destructrice semblait s'être emparée des guerriers. De partout s'élevait cette plainte furieuse, mêlée de cris de guerre, d'agonie et de rage. La mort tourbillonnait entre les combattants, fauchant les vies comme du blé mûr.
Le gob de gobland n'eut qu'un instant de réflexion. La bataille aurait du être aisément gagnée, mais des renforts griffons étaient arrivés, donnant un courage nouveau aux troupes de la lumière. La bataille serait rude et sanglante.
A ses côtés, Radium, général de l'armée des peaux vertes faisait un carnage auquel il semblait prendre un goût tout particulier. Des lanciers du griffon tentaient de le tenir à une distance respectable, mais le mutant était rapide et possédait tellement de bras que le combat était gagné d'avance.
Comme à son habitude, le gob de gobland se battait parmi les lanciers. De temps en temps, il se jetait sur un ennemi et l'égorgeait, glissant la lame de son couteau dans les failles des armures épaisses des combattants du griffons. Les peaux vertes étaient le flan droit de l'armée, au centre se tenait l'immense armée d'Achéron, qui se battait contre Alahan, tandis que sur le flan gauche, un détachement Dirz semblait combattre quelques elfes. Jamais une bataille n'avait réunis autant de peuples, unis dans la haine.
Le gob de gobland courut vers Radium il lui cria :
- Comment se passe la bataille ?
- Mal. . . ces foutus griffons sont bien entraînés, sans les orques on se serait fait étriper depuis longtemps. Par contre, les morts vivants s'en sortent très bien, on vaincra.
En disant cela, il abattit violemment l'un de ses épieux sur le casque d'un lancier. Le crâne de l'humain fit un bruit mou. Radium, ravi, se retourna vers son compagnon d'arme.
- On a beaucoup de pertes ?
- Oui, énormément. Si Achéron ne nous vient pas en aide, le flan droit va tomber, ces griffons sont trop forts et le gros de notre armée est restée à la frontière du pays des glaces, avec la princesse orque.
- Va demander de l'aide aux morts vivants !

Au centre du champs de bataille se déroulait un combat des plus étrange. Falion et la lionne rousse se faisaient face. Nul n'osant s'interposer entre eux. Le combat entre les deux maîtres d'armes fut tout de suite particulièrement spectaculaire. Les deux combattants semblaient de force égales, mais déployaient des trésors d'astuce et d'agilité afin de l'emporter.
La lionne rousse commençait a être fatigué. Falion ne faiblissait pas. C'est alors qu'elle vit un gobelin se jeter sur elle. Elle l'esquiva sans problème et lui envoya un coup de botte en plein visage. Le nez du gob sembla se transformer en une tomate trop mûre. Néanmoins, il avait suffisamment fait diversion pour que Falion prit l'avantage. La lionne rousse fut obligée de reculer, perdant de vue son ex compagnon d'arme. Tout en luttant contre les morts vivants, elle rencontra un wolfen. Celui ci cherchait à lui dire quelque chose, elle s'approcha :
- Lionne Rousse, l'ennemi est trop nombreux, nous ne pouvons nous permettre de perdre trop d'hommes. Il faut reculer jusqu'au pays des glaces.
- Mais. . . si nous reculons nous nous ferons tuer !
- Des guerriers wolfens sont embusqués dans les forêts, il retarderont l'armée ennemie. Il faut sonner la retraite. Les généraux elfes et griffons ont été prévenus.
- Bien. . . j'espère pouvoir vous faire confiance. . .

Le gob de gobland poussa un cri strident, suivi d'un juron. Son nez ne ressemblait plus à rien, et il avait du sang plein la gueule.
Le guerrier à côté de lui lui jeta un regard plein de haine. Le gob ne baissa pas les yeux.
- Pourquoi tu te bas contre ton camps ? Tu appartiens à Alahan !
- . . . tout cela appartient au passé. . . je me bat pour mes maîtres à présent.
Le gob de gobland plissa ses petits yeux. L'ex garde royal ne semblait pas si sür que ca de ses propres paroles.
A ce moment là, l'armée ennemie sonna la retraite. Les troupes elfes, alahan et griffons commencèrent à reculer en gardant les rangs serrés. La bataille était gagnée.

Radium se dressa de toute sa hauteur.
- Allez les gars, on les poursuit et on les massacre.
Les soldats de la lumière se retiraient dans une immense forêt. Les ténèbres s'élancèrent à leur trousses et entrèrent eux aussi dans la forêt laissant derrière eux une plaine rouge de sang, et couverte de nombreux cadavres.
Les peaux vertes s'avancèrent dans la forêt obscure. Derrière eux se trouvaient les troupes de dirz et d'Achéron. Les troupes de la lumière etaient désormais hors de vue.
C'est alors que, sans dire un mot, plusieurs orques s'effondrèrent. Du pied, Vorak retourna l'un d'eux. Son torse avait été percé par un carreaux d'arbalète wolfen. . .
Soudains, il se rendit comte que plusieurs paires d'yeux rouges les observaient.
Le gob de gobland se retourna vers le gros de l'armée, et, de toute la force de ses poumons cria :
- Wolfeeeeeeens ! Une embuscade !


FALION


Un monstrueux fou rire ébranla le silence de la plaine ensanglantée, lorsque les peaux vertes disparurent dans la forêt. L'ancien garde royal désormais seul sur le champ de bataille, écarta les bras, en souriant de toutes ses dents devant ce carnage.
- Que cette bataille soit le plus grand sacrifice offert en ton nom, mon maître. Hurla celui-ci avec délectation.
Déjà d'énormes corbeaux noirs opéraient leurs oeuvres de nécrophage sur les corps laissés à l'abandon.
Pourtant un bruit des plus bizarre stoppa net ce rire malsain. De nouveau sur ces gardes FALION retira avec force sa longue lame noire du corps de sa dernière victime, et se mit en position de défense. IL observa les alentours avec beaucoup d'attention, rien ne bougeait et la pluie continuée a tombé.
Soudain il se retourna rapidement et n'eu le temps que de voir la garde métallique d'une crosse d'un pistolet.
Assommé, le colosse s'écroula lourdement dans le sol détrempé, parmi les cadavres jadis humain. L'exécuteur se tint le bras un moment car lui aussi avait été touché dans cette rude bataille.
Puis il regarda le garde à ses pieds, d'un geste méchant il le frappa dans les côtes et lui cracha dessus. L'honneur était sauf, enfin du moins le croyait-il! sa couardise passé avait trouvé réparation, il allait ramener ce traître d'ALAHAN et par les lois de MERIN, il serait jugé.
L'exécutant d'AKKYNNALIE se fit un garrot rapide et attacha solidement les mains et pieds du guerrier ténébreux avant de le traîner inconscient derrière lui pendant un long moment dans cette mélasse infâme.
Arrivé dans la sombre forêt abritant les DAIKINESS, l'exécuteur prit garde à ne pas tomber dans les griffes de ces répugnantes choses vertes qui semblait reculer en braillant, jusqu'au moment ou le bruit d'un lien qui se casse fit ouvrir en grand les yeux surpris du griffon. Se retournant doucement, il aperçut son prisonnier à moitié conscient tenter de se redresser. Paniqué l'assassin se jeta dessus et refrappa FALION à grand coup de crosse sur la tête. Deux coups suffirent pour le rendre de nouveau doux comme un agneau, avec un ouf de soulagement il rengaina son arme et vérifia s'il ne l'avait pas tué.
- "Une mort trop rapide ne convient pas à ce traître comme lui", pensa t-il.
Mais une surprise n'arrivant jamais seul, le grognement sourd d'une grosse bête résonna dans ses oreilles. Tournant légèrement son regard vers le nouvel arrivé il perçut la carrure monstrueuse d'un wolfen pointant le carreaux de son arbalète en face de sa personne.
- Ne bouge pas,.. humain! grogna le chasseur.
DOLANN déglutit de peur. Puis saisissant un soupçon de courage il lui répondit.
- Je suis des vôtres, je fais partie de l'armée de COVIAN... J'ai pour mon seigneur un prisonnier de choix, regardez!
Le gros loup se pencha sur le côté et observa le corps meurtri allongé dans l'herbe mouillée.
- Le gardien des dolmens ! plaça le chasseur en baissant son arme.
- Le quoi...! rajouta l'assassin.
Ecartant violement de son chemin le griffon il prit le guerrier d'ALAHAN et l'installa sur l'une de ses épaules.
- Toi, suis moi nous retournons vers ton camps.
Durant tout le parcourt le wolfens ne répondit à aucune interrogations de l'exécuteur. Celui-ci s'en trouva fort frustré d'avoir autant de questions sans réponses.
Quand enfin ils arrivèrent devant la ville dévastée des DAIKINESS, l'espion de COVIAN se précipita sous la tente de son supérieur afin d'y faire son rapport.

Des bruits de bottes en pleine course martelèrent le plancher sale de la maison du chef du village. Au détour d'un couloir la silhouette humaine ouvrit précipitamment la porte d'une chambre. Tous les occupants détournèrent leur regard vers SALIA complètement essoufflé.
- Ou est il ? questionna celle-ci entre deux respiration.
Son regard se porta immédiatement vers le corps allongé du garde royal attaché solidement par des chaînes à son lit.
Avec un certain empressement elle se porta à son côté et voulu le toucher, mais la main de la LIONNE la retint immédiatement.
- Vous n'avez rien à faire ici, que je sache, s'il se réveille, il pourrait un nouvelle fois essayer de vous tuer, n'oubliez pas que vous êtes la dernière qui peut faire le rituel de purification.
- Je sais tout cela et je sais aussi qu'il ne le fera pas ! dit-elle en dégageant sa main violement.
- Je n'en suis pas aussi sur que toi ! déclara son frère. Regarde le, il n'est plus que l'ombre de lui même ce n'est plus qu'un pantin aux ordres de ses maîtres.
- Il a raison, continua AERIX, il est envoûté par un puissant charme, si puissant que je peux rien faire pour lui.
- Non je ne te crois pas ADMEOS et vous non plus, il n'a pas pu me tuer chez les gobelins et je doute qu'il le peut encore!
Au même instant le colosse ouvrit brutalement ses yeux et toisa les participant de la conversation avec un large sourire démoniaque.
Dans un grand effort qui déformait son visage, il essaya de forcer ses liens de métal sans succès.
- Libérez moi bande de chiens, que je vous extermine. Brailla le prisonnier.
Dame LAUREENA appuya de toutes ses forces sur le malheureux envoûté pour qu'il arrête de gesticuler, mais la puissance du ténébreux était sans nul doute bien trop grande pour elle, alors avec empressement elle demanda de l'aide.
La jeune keltoise versa une larme discrète en voyant l'objet de son amour se démener comme un beau diable pour se libérer.
Mais une idée traversa son esprit en un instant, comme si un dieu le lui avait soufflé.
- Attendez moi une seconde, je reviens tout de suite j'ai peut être le moyen de l’exorciser. Exprima SALIA, le sourire aux lèvres en se précipitant dans les couloirs.
Elle revint quelques cinq minutes plus tard avec une petite chose dans sa main. Elle s'approcha du corps en convulsion du garde royal et plaça ses mains au dessus de la tête de son aimé.
Celui-ci lui répondit avec une voix différente.
- Qu'essaye tu de faire sale garce, il est en mon pouvoir tu ne pourra rien contre ... mais non ce n'est pas le moment de te rebeller misérable humain. J'en ai assez, je vais anéantir ton esprit une fois pour toute !
Les pouvoirs conjugués de la pierre du dolmen sacrée et des deux humains fient sortir dans un cri épouvantable l'être éthéré du corps du garde royal. Le fantôme se retrouva en suspension dans l'air avec une note de terreur sur son visage cadavérique. En quelques secondes, la forme spectrale se dissipa dans l'atmosphère dans un cri mué.
FALION et SALIA se retrouvèrent une fois de plus inconscient, des gouttes de sueurs perlant encore sur leurs fronts. La LIONNE ROUSSE se redressa de toute sa hauteur et souffla de soulagement.
- GABRIEL va prévenir ton "chef" COVIAN que nous avons récupéré sir FALION de FIRAEL, enfin du moins nous le pensons!
Le jeune inquisiteur s'inclina par respect.
- Bien j'y cours sur le champ, ma dame.
Puis la LIONNE se tourna vers le keltois en armure sombre.
- ADMEOS, il serait plus judicieux que l'on installe la couche de votre soeur ici pour le moment, comme cela on pourra garder un oeil sur ces deux "élus" sans nous séparer.
- C'est une excellente idée, je m'y attache ma dame.
- Maître AERIX, voulez vous bien les protéger avec moi en attendant. Conclut la jeune femme d'ALAHAN, en saisissant une chaise à proximité.




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